Ce choix, avait alors précisé la ministre, "permettra d’organiser la recherche des familles des victimes en lien avec les services consulaires de leur pays d’origine, l’OIM et les autres structures appropriées". Poursuivant, elle a estimé  que c'est un projet de vie qui pourra accompagner ces dernières dans leur pays".

Toutefois, la première responsable de la Famille a  condamné avec la dernière énergie cette pratique à relent d’esclavagisme qui tend à prendre de l’ampleur dans la région du Sud Comoé. Elle a tenu à rassurer tous les partenaires sur l’engagement de la Côte d’Ivoire à lutter contre cette pratique qui viole les droits des enfants.  Bien avant, elle a  relevé  "l’appui précieux de Madame la Première Dame de Côte d’Ivoire qui s’est investie dans la résolution de cette situation".

Jeudi 14 mars 2019 dans à Noé (partage la frontière Est ivoirienne avec le) Ghana, sur dénonciation des populations, les forces de sécurité ont été mises en alerte et celles-ci n’ont pas mis du temps à mettre le grappin sur  trois trafiquants d'enfants.

Ces trois personnes dont deux nigérianes et un camerounais étaient membre d’un réseau de trafic illicite d’immigrants avec exploitation sexuelle dans la Région du Sud Comoé, précisément à Noé, Maféré et Aboisso.

Isabelle Somian

isabelle.somian@fratmat.info