Terrorisme et immigration clandestine: L’emploi jeunes, une solution, selon le président de la BAD

Terrorisme et immigration clandestine: L’emploi jeunes, une solution, selon le président de la BAD

Terrorisme et immigration clandestine: L’emploi jeune, une solution, selon le président de la BAD

Le président du groupe de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Ayodeji Adesina a affirmé ce 22 mai à Busan en Corée du Sud que la création de l’emploi par l’industrialisation pour la jeunesse africaine est une solution au banditisme, au terrorisme sur le continent et à l’immigration clandestine. C’était au cours d’une conférence de presse au centre Bexco. «Si nous trouvons du boulot aux jeunes, ils ne vont pas suivre les terroristes et autres grands bandits qui opèrent en Afrique», a-t-il insisté.

Selon M. Adesina, l’avenir des jeunes du continent ne doit pas être en Europe, dans le Sahel, dans la mer. «L’avenir, c’est dans une Afrique en transformation et industrialisée offrant des emplois aux jeunes», a-t-il indiqué. Avant de souligner que le continent africain ne doit pas être un musée de la pauvreté.

Une récente enquête de l’agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (Frontex), indique qu'au moins 3119 migrants sont morts en 2017, en tentant de passer en Europe via l’une des trois principales routes de la Méditerranée.

La majorité des candidats à l’exil sont originaires de Gambie, de Guinée, de la Sierra Leone, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Cameroun et du Nigeria.

Sur les 5386 migrants morts ou disparus sur leur route de l’exil en 2017 dans le monde, 3119 l’ont été lors du passage de la Méditerranée, indique l’Organisation internationale pour les migrations (Oim), sans compter les victimes des naufrages sans témoins, qui n’ont laissé aucun survivant et donc aucun décompte.

Théodore Kouadio
Depuis Busan en Corée du Sud