Cette activité s’est déroulée de vendredi à samedi à la salle de conférence du SAMU, sis au Centre hospitalier universitaire de Cocody (Abidjan).

“Ce conseil syndical national a été l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée et de réfléchir à de nouveaux sujets afin de faire des suggestions et notamment les élections professionnelles, le renforcement des capacités des infirmiers anesthésiste diplômés d’Etat (IADE) sur fonds publics, les honoraires des IADE dans le secteur privé, la CMU et la réforme hospitalière”, a déclaré, samedi, le secrétaire général national du SYNIADECI, Oumar Koffi.

Selon lui, face aux difficultés d’ordre matériel et notamment l’absence d’oxymètre de pouls ou de moniteurs de surveillance, la mise en œuvre de la CMU demeure une opportunité à saisir par les IADE. “Mais cela n’occulterait pas l’action syndicale dont nous parlerons au cours de nos assises”, a-t-il énoncé.

“L’Etat, par la mise en œuvre de la CMU, est en train de régler les difficultés d’ordre pharmaceutique, mettant ainsi à notre disposition, le nécessaire pour une meilleure prise en charge d’où la volonté des instances de notre organisation”, a poursuivi M. Koffi.

L’ouverture des travaux du 2ème conseil syndical du SYNIADECI a été faite par la sous-directrice en charge de la qualité et organisation des soins hospitaliers à la direction de la Médecine, Dr Anne Marie Niacadie Dem, représentante du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique.

Créé en 2011, le Syndicat national des infirmiers anesthésiste diplômés d’Etat a pour objectif de promouvoir la solidarité agissante entre ses membres, de défendre les intérêts socioprofessionnels et moraux de ses membres ainsi que d’assurer la vigilance sur la pratique professionnelle anesthésiologique.

AIP