Solidarité pour le Burkina: Abidjan accueille le lancement de la récolte de fonds

« Nous avons le soutien institutionnel pour fédérer les énergies autour d’un mécanisme de solidarité afin d’accompagner les nouvelles autorités du Burkina », s’est réjoui le week-end dernier, à Abidjan-Plateau, Moumouni Pograwa, président du Comité de solidarité internationale pour le Burkina (Cosib). Car, « ce qui s’est passé au Burkina a contribué à élargir le fossé entre les burkinabè », a-t-il indiqué.

Après avoir annoncé la création de ce comité, le 8 décembre 2014 à la presse ivoirienne, M. Pograwa s’est rendu au Burkina pour des consultations avec le premier ministre de la transition, Yacouba Zida, au sujet du Cosib. De retour à Abidjan, il a indiqué qu’il a reçu la caution de ce dernier pour « officialiser le soutien du gouvernement burkinabè à cette initiative ».

Également, il a évoqué le soutiendu président du Conseil national de la transition, Cherif Sy. C’est d’ailleurs pourquoi M. Pograwa a annoncé  la mise en place de coordinations de  Cosib à travers le monde, là où réside une diaspora  du Burkina Faso.  Mais avant, le lancement officiel des activités de ce comité se fera le 31 janvier prochain, à la bourse du travail d’Abidjan-Treichville en présence de personnalités venues d’Ouagadougou. Et de délégations venues des Etats Unis d’Amérique, de l’Italie, du Japon et de nombreux pays africains. « Le gouvernement du Faso sera représenté », nous assuré le premier ministre Yacouba Zida, a-t-il soutenu.

Le Cosib a également annoncé que pour ce lancement le célèbre animateur et traducteur en français des morceaux reggae chanté anglais Sam K. Jah, le rappeur Smockey qui ont pris une part active dans la chute de l’ex-président Blaise Compaoré à travers le mouvement le "balai citoyen" donneront un concert. L’artiste ivoirien Fadal Dey les accompagnera, a dit M. Pograwa.

Il faut signaler que le Cosib entend collecter des fonds pour la réparation des dégâts survenus les 30 et 31 novembre qui se chiffrerait à 200 milliards de FCFA estiment Moumouni Pograwa qui a cité le Centre international pour la démocratie  au Burkina.

Selon lui, les dégâts causés sont entre autres l’incendie de l’Assemblée nationale, de la mairie de Bobo Dioulasso (2^ème ville du Burkina), le pillage des stocks de semence et de céréales destinés aux cantines scolaires.

CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info