Situation sécuritaire: Les femmes leaders et les forces de l’ordre veulent unir leurs efforts

Situation sécuritaire: Les femmes leaders et les forces de l’ordre veulent unir leurs efforts

Situation sécuritaire: Les femmes leaders et les forces de l’ordre veulent unir leurs efforts

La Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petits calibres (ComNat-Alpc) en collaboration avec la coopération allemande, à travers la Giz,  a organisé une table ronde  avec les femmes leaders de la société civile et les représentants des forces de l'ordre, ce lundi 31 mars, à Abidjan-Plateau. Le thème de cette rencontre est:« Genre et armes légères  et de petits calibres (Alpc) ».

C’est un cadre d’informations et d’échanges avec les femmes leaders de la société civile et les agents des forces en charge de la défense et de la sécurité en vue  de la restauration  d’un environnement sécuritaire et  la consolidation des acquis de paix en Côte d’Ivoire.

Anzian Kouadja, secrétaire adjoint de la ComNat, représentant le général Adjoussou Désiré, président de cette commission, a, à l’ouverture de cette table ronde, indiqué:« la plupart des conflits aujourd’hui sont menés avec les armes légères et de petits calibres utilisés sous diverses formes. Et l’une des  plus  grandes victimes de  cette violence armée  est  la femme et les enfants considérés comme les groupes vulnérables ».

Il convient donc d’analyser désormais la problématique de la prolifération de ces armes en tenant compte de l’« approche genre », c’est-à-dire en responsabilisant les femmes sur toute la chaîne de cette prolifération. Aussi, « la ComNat voudrait s’inscrire dans une approche multidimensionnelle en permettant aux parties prenantes de déterminer elles-mêmesles axes de la collaboration et de coopération en matière de sensibilisation et  de plaidoyer contre la prolifération des armes », a-t-il soutenu.

Pour Kora Gouré-Bi, responsable du programme d’appui à la commission nationale de la Giz, « le problème de sécurité est vécu au quotidien. Les femmes doivent donc contribuer à la sensibilisation afin de garantir la paix et la cohésion sociale ».

Rappelons que cette formation s’inscrit dans le cadre des activités de sensibilisation des membres de la société civile et des leaders d’opinion initiées par la ComNat, conformément à ses missions.


Eugène YAO
eugene.yao@fratmat.info