Sécurité incendie: La centrale thermique d’Azito teste son dispositif

L’exercice de simulation a permis d’éprouver la capacité de réaction des secours en cas de sinistre sur le site de l’entreprise.
L’exercice de simulation a permis d’éprouver la capacité de réaction des secours en cas de sinistre sur le site de l’entreprise.
Lu2019exercice de simulation a permis du2019u00e9prouver la capacitu00e9 de ru00e9action des secours en cas de sinistre sur le site de lu2019entreprise.

Sécurité incendie: La centrale thermique d’Azito teste son dispositif

Sécurité incendie: La centrale thermique d’Azito teste son dispositif

Vendredi 15 septembre 2017. Il est 9 heures 20 minutes. Une explosion vient de se produire à l’intérieur d’un tank 6000 m3 contenant du fuel liquide, un combustible appelé communément Ddo, à la centrale thermique d’Azito.

Dans les minutes qui suivent le déclenchement de l’alarme incendie et d’évacuation depuis la salle de commandement, les autorités de l’entreprise mettent en branle le Plan d’opération interne (Poi). Six lances sont déployées pour l’extinction du feu, le refroidissement du tank et l’isolement de celui qui le jouxte.

Les agents sur le terrain des opérations sont rejoints, une quinzaine de minutes plus tard, par une équipe d’intervention du groupement des sapeurs-pompiers militaires (gspm).

Les soldats du feu prennent immédiatement la relève après s’être signalés à la direction des secours. Une ambulance du Service d’aide médicale urgente (Samu), également appelée au secours, se charge d’évacuer cinq blessés, victimes du sinistre.

Des agents en intervention atteints par le souffle de l’explosion. Des gendarmes et des policiers, alertés, établissent un périmètre de sécurité autour et dans l’enceinte de la centrale thermique pour veiller au bon déroulement de l’opération d’extinction du feu et parer à tout accès de curieux et de badauds sur le site.

Au bout de plusieurs minutes d’efforts acharnés, avec des équipements supplémentaires, les sapeurs-pompiers parviennent à circonscrire totalement les flammes autour de 10 heures 40 minutes. Compte tenu de la promptitude de l’intervention, aucun dégât matériel, de nature à perturber la capacité de production de la centrale électrique n’a été enregistré à la suite du sinistre. Qui aurait pu entraîner un drame si les flammes s’étaient propagées à d’autres installations adjacentes hautement inflammables.

Ce récit n’est que pure fiction. Il s’agit en fait d’un exercice de simulation visant à tester le dispositif de sécurité incendie de la centrale thermique d’Azito.

Pour Honorat Boua, directeur général d’Azito O&M, « cet exercice annuel a pour objectif d’éprouver la capacité de l’entreprise à faire face à une situation d’urgence ». Il a salué l’engagement des équipes de secours qui se sont mobilisées très rapidement pour enrayer l’incident.

« Nous sommes en effectif très réduit sur ce site mais nous sommes formés au risque du feu et au danger qu’il représente », a rassuré le premier responsable de la centrale électrique.

GERMAIN GABO