La présidente du Réseau International des Professionnels de l’Assistanat et du Secrétariat (Ripros), Mme Sylvie Kocoa  a recommandé aux secrétaires  et assistantes du secteur public  et privé de mieux s’impliquer dans la formation au numérique, seul gage pour pérenniser la corporation.

« Nous devons sortir de l’automatisme et vivre notre temps numérique. Car aujourd’hui, les choses ont changé. Les patrons sont devenus exigeants et polyvalents. Si le patron saisit, la secrétaire doit écrire. Mais pour arriver à cette adaptation, il faut qu’elle soit formée  », a-t-elle encouragé. Avant de solliciter l'aide de  l’Etat de Côte d’Ivoire afin qu’une subvention soit dégagée pour la formation des secrétaires.

C’était le vendredi 06 avril à Abidjan Plateau  à l’auditorium de la Caistab à la cérémonie marquant la deuxième édition de la  célébration de la Journée internationale de la secrétaire par le réseau.  Au cours de cette journée de partage et d’échanges professionnels, Mme Kocoa a par ailleurs  précisé que la  Ligue Ivoirienne des Secrétaires de Côte d’Ivoire et le Ripros sont des associations complémentaires et non concurrentes. « Nous voulons juste renforcer les activités de la ligue dont  nous sommes toutes issues », a-t-elle insisté pour mettre fin aux polémiques. Joignant l’acte à la parole, Mme Kocoa a rendu un hommage à Mme Alexis Gogoua, la première présidente de la Ligue.

  Deux panels portant sur «  Gouvernance numérique et gestion du secrétariat » et « Développement personnel et efficacité professionnelle » ont été animés respectivement par MM Seoulou Auger  vice-président du Club  DSI et Dr Karamoko Abraham, docteur en management  des organisations, spécialistes en développement personnel, Gestion des rumeurs et communication de crise, Coach-consultant ...

Le dernier conférencier, a entre autre relevé les trois critères qui définissent la secrétaire : l’écoute, la disponibilité  et la discrétion…Poursuivant, il note que la secrétaire efficace est celle qui saura mettre tout en œuvre pour relever non seulement ses propres défis mais également  ceux de son chef. Car « le profil de l’entreprise n’est jamais fait pour vous rendre heureuses. Mais c’est à vous  de comprendre cela  et à dompter la situation difficile», a-t-il expliqué aux secrétaires.

Réagissant à cette journée de partage et d’échanges professionnels, des participantes ont reconnu l’urgence de se former pour ne pas être des « analphabètes » à l’ère du numérique.

Isabelle Somian

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