Santé publique: Les outils de bonne gouvernance en élaboration

La ministre Raymonde Goudou a encouragé les participants à approfondir les réflexions sur les indicateurs.
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Santé publique: Les outils de bonne gouvernance en élaboration

Santé publique: Les outils de bonne gouvernance en élaboration

Dans son discours à la nation du 31 décembre 2012, le Président de la République, Alassane Ouattara, relevant le substrat de son action gouvernementale, disait : « la bonne gouvernance doit guider toutes nos décisions ». Le ministère de la Santé a fait sienne cette volonté politique. En mettant en place d’une plateforme pour la bonne gouvernance constituée du personnel de la santé, de partenaires techniques et financiers. Celle-ci s’appuie sur les outils de gouvernance pour l’utilisation maximale des ressources dans le but de renforcer la redevabilité à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.

Le projet vise à améliorer le financement et les systèmes de gouvernance de la santé aux fins d’accroître l’accès du plus grand nombre aux soins y compris aux services de vih, de tuberculose, de paludisme et de la santé de la reproduction.

Ce qui justifie la tenue de l’atelier, ouvert hier, à Grand-Bassam, à l’initiative de l’inspection générale du ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida.  Il s’agit d’un un atelier  de deux jours (du 17 au 18 Juin ) de réflexion pour aboutir à l’élaboration  des indicateurs de la bonne gouvernance dans le système de santé et des outils nécessaires pour  le suivi. Ces indicateurs de gouvernance et outils, une fois définis, seront mis à la disposition des gestionnaires du système de la santé.

Le ministre de la Santé, après avoir remercié les différents partenaires dans cette action, notamment l’Usaid, Abt associates, a recadré l’action de son ministère : « Il s’agit pour nous de rester dans la vision du chef de l’Etat, SEM Alassane Ouattara. Vision que j’ai déclinée en actions et réformes depuis février 2013 lors de mon discours d’orientation », a-t-elle rappelé.

Aussi,  a-t-elle conseillé aux participants de bien approfondir les réflexions avant d’adopter les indicateurs. « Car l’utilisation d’un indicateur suppose son approbation implicite par l’utilisateur ainsi que la validation de sa méthode et de ses hypothèses normatives », a-t-elle précisé.

Gueu Edison

Correspondant local