Santé infantile : L’Oms demande à la Côte d’Ivoire de reduire de deux tiers la mortalité infantile

La ministre de la santé et de la lutte contre le Sida
La ministre de la santé et de la lutte contre le Sida
La ministre de la santu00e9 et de la lutte contre le Sida

Santé infantile : L’Oms demande à la Côte d’Ivoire de reduire de deux tiers la mortalité infantile

Santé infantile : L’Oms demande à la Côte d’Ivoire de réduire de deux tiers la mortalité infantile

Dans le cadre de l’éligibilité de la Côte d’Ivoire au millénium challenge corporation (Mcc), le ministère de la  santé et de la lutte contre le sida, à  travers  le programme national de santé infantile et de la survie de l’enfant (Pnsi !se), a procédé ce lundi 16 décembre, à la mairie d’Abobo, à la double cérémonie de lancement officiel des activités pour l’amélioration « l’indicateur santé de l’enfant » et de la remise d’algorithmes aux responsables de structures sanitaires privées.

La Côte d’Ivoire est engagée dans le processus de l’éligibilité du Mcc, parce qu’elle fait de la  santé de la mère et de l’enfant, une priorité nationale, a indiqué d’emblée, le Dr Ablé Ambroise, inspecteur, qui représentant pour l’occasion, Mme Raymonde Goudou Coffie, ministre de la santé et de la lutte contre le Sida.

Selon lui, 108 enfants  sur 1000 meurent en Côte d’Ivoire avant  d’atteindre l’page de 5 ans et que 70% de ces décès  sont dus entre autres : aux infections comme la diarrhée, le Sida et la malnutrition.  Ainsi,  candidate au Mcc, a indiqué Dr Ablé, l’organisation mondiale de la santé(Oms), demande à la Côte d’Ivoire  de réduire de 2 !3 le décès des enfants et de 3 !4 celui des femmes qui accouchent à l’hôpital et ce, jusqu’en 2015.

Pour le coordonnateur  technique du  Mcc, Ouattara Cheick, ce programme vise à réduire la pauvreté en créant  les conditions d’une croissance soutenue. A l’en croire l’indicateur de santé est passé récemment au vert. C’est pourquoi, il invite les populations à s’approprier ce programme en utilisant les gestes simples pour sauver  la vie des enfants. Puis, des algorithmes de  prise en charge de la diarrhée et des infections respiratoires aigues (Ira) ont été remis aux  responsables des structures sanitaires privées afin d’harmoniser les traitements entre le public et le privé.

Franck YEO