Santé: Une collaboration de renforcement de pôles d’excellence scellée entre deux polycliniques

Ce partenariat va contribuer à hisser le niveau des prestations de soins au bénéfice des populations.
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Santé: Une collaboration de renforcement de pôles d’excellence scellée entre deux polycliniques

Telle est l’ambition de la Polyclinique Farah, nouvel établissement sanitaire privé ivoirien qui a scellé un partenariat de collaboration avec le Centre hospitalier international Carthagène (Tunisie).

La cérémonie de signature officielle de cette convention le 7 juillet, à Azalaï hôtel d’Abidjan-Marcory, s’est déroulée en marge des premières Journées ivoiriennes-tunisiennes entre ces deux établissements. Avec au menu, des interventions chirurgicales et des Etudes post-universitaires (Epu), réunissant plusieurs professionnels du secteur médical.

Pour le président directeur général de la Polyclinique Farah, Dr Walid Zahreddine, cette convention de collaboration «vise à permettre d’une part, les échanges de compétences au niveau médical et paramédical entre nos deux structures sanitaires, renforcer le partage de bonnes pratiques sur l’évolution de la science médicale. Et d’autre part, les échanges de personnel médical et paramédical (médecins, infirmiers, aides-soignants…), qui iront faire des missions d’une dizaine ou quinzaine de jours en Tunisie et vice-versa».

Et de signifier: «à titre d’exemple, la cardiologie interventionnelle (coronarographie, angioplastie), ainsi que la prothèse totale de genou (la chirurgie orthopédique) ont été au menu de cette première rencontre, en termes d’échanges de compétences». 

Dr Walid Zahreddine a tenu à préciser: «il n’est pas dans l’intention à travers cette convention de collaboration d’évacuer nos malades au niveau de l’Afrique du nord, de l’Europe ou du reste du monde. Mais, l’objectif est de pouvoir d’abord les soigner sur place ici. Et essayer de capter les malades de la sous-région vers la Côte d’Ivoire qui doit retrouver sa place de hub médical dans la sous-région».

Le Pdg a néanmoins souligné que pour certains cas qui ne pourraient être pris en charge par son plateau technique, la Polyclinique pourrait rediriger les patients vers Carthagène. «Ceux-ci seront pris en charge correctement. On aura un retour d’information. Puis, dès leur retour, ils pourront être suivi à la Polyclinique Farah», a-t-il indiqué.

Relevant que les Tunisiens sont beaucoup avancés au niveau des compétences médicales, Dr Walid Zahreddine a soutenu que les deux structures sanitaires ont une volonté commune de faire avancer les choses au profit de la population ivoirienne et celle de la sous-région ouest-africaine. «C’est un bel exemple de coopération sud-sud en matière de santé», dira-t-il.

Pour sa part, le directeur général adjoint de Carthagène, Bilel Zakhama, s’est dit impressionné par la qualité des équipements dont dispose son partenaire ivoirien. Il a déclaré: «nous partageons surtout la même vision pour l’évolution du système sanitaire en Afrique. Nous avons trouvé un terrain de collaboration en développant des échanges de compétences et partages d’expériences entre nos deux structures. Ce qui, à mon avis, est salutaire pour nos deux pays».

Narcisse Angan
narcisse.angan@fratmat.info