Santé sexuelle et de reproduction: Les centres de santé communautaire de Port-Bouët et de Koumassi franchisés

Santé sexuelle et de reproduction: Les centres de santé communautaire de Port-Bouët et de Koumassi franchisés

Ce, après que ces centres ainsi que leurs agents ont été sélectionnés parmi plusieurs autres structures sanitaires d’Abidjan et de l’intérieur. Et qu’ils ont bénéficié d’une série de formation pendant plusieurs mois. La formation a porté sur la reproduction/planification familial (sr/pf) et sur la qualité des soins. Objectif, accroître l’utilisation des méthodes modernes de contraception.

Ces deux établissements sanitaires ont reçu de façon officielle leurs certifications qui font d’eux, membres du réseau de cliniques de la « franchise sociale » dénommée Belfam. C’était le 3 juillet, au centre Cri de cœur sis dans le sous-quartier Hiro-Abraham dans la commune de Port-Bouët.

L’occasion fut belle pour des femmes de rendre des témoignages sur les bienfaits du planning familial qu’elles pratiquent depuis qu’elles fréquentent ces centres de santé franchisés. Dr Essan Henri Dibo Amani, représentant le directeur exécutif de l’Aimas, s’est réjoui de l’engouement des femmes à interagir entre elles et surtout à mettre en pratique ce qu’elles reçoivent comme information et formation sur le planning familial.

« Les huit centres franchisés sur 19 en Côte d’Ivoire, ont été certifiés à l’issue d’une évaluation rigoureuse selon des normes, procédures et standards bien définis », a-t-il expliqué.

Selon lui, la franchise sociale se préoccupe d’améliorer quatre éléments critiques de soin de santé, à savoir la qualité de services ; l’équité d’accès aux soins et services pour toute la population et particulièrement les personnes vulnérables et/ou ayant des faibles revenus.

Ce programme qui a démarré en 2015, est financé par la Coopération allemande à travers la Kfw et supervisé par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique de Côte d’Ivoire. La représentante du directeur coordonnateur du Pnsme a salué les actions de l’Aimas. « Ce programme tient à cœur aux plus hautes autorités car il nous aide à améliorer la qualité des soins et surtout contribue à améliorer la santé des femmes pour leur bien-être », s’est félicité Dr Sindiane Assamala.

JEAN BAVANE KOUIKA
Tigane.jean@fratmat.info