Les participants à cette session de formation, au nombre de 56 sont venus des départements de Boundiali, Bouaké, Dimbokro,  Ferké, Katiola, Korhogo, et Yamoussoukro. Ainsi, durant trois jours, ils auront à plancher sur les cinq modules retenus par les organisateurs. A savoir, les mécanismes de la justice traditionnelle et les  missions de la Cdvr, le dialogue, la recherche de la vérité, les techniques de sensibilisation et planification et rédaction de rapports. Le deuxième vice-président de la Cdvr, Cheick Boikary Fofana, a exhorté les participants à un engagement sincère dans cette noble œuvre qu’est la recherche de la réconciliation. Il a aussi invité les populations des régions concernées et à travers elles, celles de tout le pays, à bien vouloir prendre une part active et pleine dans ce processus de réconciliation nationale. L’archevêque métropolitain de l’archidiocèse de Bouaké, Mgr Paul Siméon Ahouanan Djro, par ailleurs, 3ème  vice-président de la Cdvr, dira que le but des consultations nationales est d’initier un dialogue inclusif et participatif, afin d’intégrer au processus de l’ensemble des populations ivoiriennes. Pour y parvenir, a-t-il indiqué, la Cdvr compte s’appuyer sur les commissions locales et les plateformes de la société civile qui auront pour tâche d’aller à la rencontre des populations, de les écouter et de recueillir leurs avis. Pour le prélat, en procédant ainsi, c’est une façon pour la Cdvr, d’offrir  aux commissions locales et aux plateformes de la société civile, les outils et les techniques nécessaires à la conduite de cette opération. Il a également invité les participants à tirer le plus grand avantage, de la présence d’experts de haut niveaux parmi eux. Car il reste persuadé que compte tenu de la pertinence des thèmes et de la qualité des communications programmées, les résultats de ces travaux seront à la hauteur de leurs attentes. C’est pourquoi, il les a exhortés à tirer le meilleur profit de ces échanges en faisant une restitution conséquente des résultats et en mettant en œuvre les recommandations qui en découleront. Le préfet de la région de Gbêkê, Konin Aka, a souligné que les Ivoiriens sont tous des réconciliateurs potentiels. C’est la raison pour laquelle, il a affirmé que cette initiative de la Cdvr doit être capitalisée par tous les participants afin qu’elle ne prêche pas dans le désert et qu’elle puisse réconcilier le peuple divisé.

Adjé Jean-Alexis

Correspondant Régional