Restitution des travaux Post Cop24: L’organisation préoccupée par l’acquisition de fonds pour la lutte

Restitution des travaux Post Cop24: L’organisation préoccupée par l’acquisition de fonds pour la lutte

« Nous sommes revenus de la Cop24 avec des résolutions que nous voulons partager avec la base », a expliqué Marina N’Dja, présidente nationale de L’Alliance panafricaine pour la justice climatique (Pacja) de Côte d’Ivoire. C’était au cours de l’atelier de restitution « Post Cop 24 », organisé par l’Alliance mercredi à Cocody, dans les locaux de l’Inades, à l’intention des organisations de la société civile (Osc). Et cela, en collaboration avec la Banque mondiale. L’objectif, a précisé Mme N’Dja, également présidente-fondatrice de l’Ong Global Garden Côte d’Ivoire, est de renforcer les capacités des Osc sur la finance climatique. Une formation nécessaire qui va leur permettre de bénéficier des fonds consacrés aux auteurs de la lutte contre les changements climatiques. Car, face aux menaces liées au changement climatiques, la présidente nationale du Pacja a estimé que le moment est favorable pour passer à l’action. « Le Pacja a décidé de jouer sa partition, innover et mettre en pratique les accords de Paris. Et surtout prendre notre part prépondérante dans tout ce qui est changement climatique », a-t-elle poursuivi. Avant de se féliciter des initiatives sur le terrain financées par l’alliance au travers de l’Ong Redd +. Notamment le planting d’arbres au lycée des jeunes filles de Yopougon. A cette occasion, 2 ha d’arbres (d’espèces rares), ont été plantés. L’idée, a renchéri Mme N’Dja, c’est de former les populations et surtout les membres des différentes Ong, membres du Pacja à la culture des plantes.
Le coordonnateur national pour l’alliance panafricaine de Pacja, également président fondateur du club de développement durable de Côte d’Ivoire, Oboué Anicet Durand, a abondé dans son sens : « La post Cop24 s’inscrit dans le grand projet que Pacja exécute en Côte d’Ivoire. Il consiste à mobiliser les organisations de la société civile, à renforcer leurs capacités en vue de la mise en œuvre effective de l’accord de Paris. »

Par ailleurs, Rachel Gogoua, présidente du Groupement des organisations féminines pour l'égalité Hommes/Femmes (Gofehf), a  plaidé pour  la mise en œuvre effective des accords de  Paris. « Surtout que la Côte d’Ivoire  l’a signé à New York  en 2015 ». Avant de recommander aux Osc  de tenir leurs engagements  en matière de lutte contre le changement climatique pour espérer obtenir des résultats. « Vous avez signé des engagements, il est temps qu’ils soient mis en œuvre », a-t-elle rappelé.
 « Nous sommes là pour justifier la contribution de  la Bad. Car la banque veut focaliser ses actions sur les activités en rapport avec  la lutte contre le changement climatique », dira pour sa part, Gareth Philipps, représentant de la Banque mondiale(Bm).

« Quelle contribution nationale pour la préparation des osc au Fonds vert pour le Climat (Fvc) » et « La finance climatique : présentation et conditions  d’accès par les osc »  sont les deux communications  qui ont meublé cette rencontre de partage d’expérience.
Lors de la Cop21 à Paris, le 12 décembre 2015, les Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques sont parvenues à un accord historique. Et ce,  pour lutter contre le changement climatique et pour accélérer et intensifier les actions et les investissements nécessaires à un avenir durable à faible intensité de carbone.
 Créée en 1998 à Johannesburg en Afrique du sud, l’Alliance panafricaine pour la justice climatique (Pacja) est une coalition continentale d’organisations de la société civile, représentée dans 45 pays. Son  objectif est de mobiliser et responsabiliser la société civile africaine afin de garantir la mise en place d’une justice environnementale et climatique pour tous les peuples d’Afrique.

Isabelle Somian