Recherches scientifiques: L’Université Félix Houphouët-Boigny ouvre son expertise aux entreprises privées

Recherches scientifiques: L’Université Félix Houphouët-Boigny ouvre son expertise aux entreprises privées

A cet effet, un atelier des activités de partenariat s’est tenu, le vendredi 31 mai, au centre d’excellence africain sur le changement climatique, la biodiversité et l’agriculture durable (Wascal/CCBad) à Bingerville.

Cet atelier a eu pour objectif majeur, l’analyse de tous les contours du futur partenariat. Il s’est agi pour les deux entités à l’issue de l’atelier, d’assoir les bases d’un partenariat gagnant-gagnant qui va durer 5 bonnes années. « Cet atelier est le bienvenu dans la mesure où il permettra d’établir une collaboration gagnante-gagnante  entre une institution publique, L’Ufhb et une entreprise privée, Sucrivoire », a souligné Ouattara Soro Scherazade, représentant le ministère de l’enseignement supérieur qui a salué cette initiative.

Et d’indiquer que l’Ufhb à travers ses Ufr, ses écoles doctorales et centres de recherche est emmené à nouer des partenariats pour apporter son expertise aux entreprises publiques et privées en développent des stratégies adaptées à ses partenaires. « L’Ufhb constitue un levier de développement pour la Côte d’Ivoire émergente de par sa vocation première qui est d’assurer la formation, l’éducation et la recherche en vue de soutenir le développement de la Côte d’Ivoire », a-t-elle mentionné.

Selon elle, ce partenariat, va permettre à sucrivoire de gagner en productivité en obtenant une valeur ajoutée sur ses produits. Pour l’Ufhb il s’agira de gagner en visibilité et d’assurer  la durabilité de son programme Wascal/CCBad. Ainsi dira-t-elle,  l’université va contribuer à cet effet à relever les défis liés au changement climatique, la biodiversité et l’agriculture durable.

Le Prof Kouamelan Paul, doyen de l’Ufr biosciences de l’Ufhb, pour sa part a salué cette initiative avant de situer le cadre. « Un ravageur attaque les plans de cannes à sucre de la société. L’apport majeur de l’université, c’est de trouver une solution durable. Dans ce partenariat, nous allons nous retrouver avec les personnes ressources de l’entreprise, ils vont présenter leurs besoins qui vont être formulés en question de recherche et ces questions seront affectées aux étudiants. Et les résultats de ces questions de recherche vont permettre de résoudre les problèmes de l’entreprise », a-t-il expliqué.

Se félicitant de la rencontre, Koumassi Kouakou Julien, conseiller technique représentant le directeur général de sucrivoire, a présenté la situation avant de déplorer les préjudices subis par l’entreprise. « Depuis quelques années, nous sommes confrontés à des attaques de nuisibles. Principalement des insectes ravageurs et la maladie appelée mosaïque. Nous étions en dessous de 5%. Ce qui représente la norme. Aujourd’hui, nous sommes à plus de 10%, ce qui est énorme et représente une grosse perte sur le plan économique pour l’entreprise. Raison pour laquelle nous avons sollicité l’expertise de l’Ufhb. Nous saluons ce partenariat qui est pour nous salvateur », s’est réjoui M. Kouassi.

JEAN BAVANE KOUIKA