Pénurie de gaz à Yamoussoukro: Ménagères et chauffeurs se disputent les bouteilles

Un attroupement devant un dépôt de gaz butane après 72 heures de manque
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Pénurie de gaz à Yamoussoukro: Ménagères et chauffeurs se disputent les bouteilles

Pénurie de gaz à Yamoussoukro: Ménagères et chauffeurs se disputent les bouteilles

Il est 11 heures. Nous sommes au marché du quartier Habitat (dans le district de Yamoussoukro), non loin des locaux d'une radio. A l’entrée d’un dépôt de gaz butane, un attroupement inhabituel. A côté, une longue file de taxi-ville. Autour des bouteilles nouvellement livrées par un camion, des femmes, sûrement des ménagères et des chauffeurs de taxis se les disputent. L'on se chamaille. Environ 1 km plus loin, dans un autre entrepôt, c’est la même scène. C'est le constat fait par Fratmat.info, ce mardi 1er juillet, dans certains quartiers de Yamoussoukro.

En effet, depuis 72 heures, la ville connaît une pénurie de gaz. Une situation qui a contraint la quasi-totalité des propriétaires de taxis à immobiliser leurs engins. Il faut noter qu'à Yamoussoukro, ¾ des taxis-ville utilisent le gaz butane à la place du carburant. Comme il fallait s’y attendre, cela a entraîné d’énormes désagréments aux populations. « Hier (lundi 30 juin: ndlr), j’ai dû marcher du quartier Sopim, à l’Habitat. Les quelques taxis qui roulaient refusaient de s’y rendre parce qu’ils estimaient que la distance était trop longue pour 200 francs Cfa la course. Nous avons souffert », a témoigné Amany Jocelyne, rencontrée au marché central.

Pour pallier cette situation, des minicars de transport en commun desservant les villes voisines, se sont transformés en taxis communaux. Ceux-ci transportaient les passagers vers les quartiers comme Morofé, N’Zuessy et Sopim à raison de 200 francs Cfa par personne.

L’approvisionnement en gaz, ce mardi, a soulagé la population de la capitale administrative et politique. D’où les attroupements constatés devant les dépôts. Chacun voulant être servi.


KOFFI  KOUAME
Agence de Yamoussoukro