Protection des espèces menacées d’extinction: Les juges et procureurs de la sous-région en formation à Abidjan

Protection des espèces menacées d’extinction: Les juges et procureurs de la sous-région en formation à Abidjan

Cet atelier de formation s’est ouvert le lundi 21 octobre et prend fin le vendredi 25 octobre.

A en croire le directeur de cabinet adjoint du ministère des Eaux et Forêts, le colonel Mé Kouamé Martial, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, tous les pays de la Sous-région enregistrent une régression continuelle de leurs ressources naturelles, du fait non seulement de la nécessité de satisfaction des besoins croissants des populations, mais aussi et surtout du fait des prélèvements illégaux. Et ces prélèvements touchent les ressources rares et protégées et sont écoulés par des réseaux de trafics transfrontaliers. « Ces trafics érodent notre riche biodiversité, menacent la viabilité de nos économies et la stabilité de nos pays », a-t-il dépeint.

Il faut une réponse sur tous les plans et y compris le plan judiciaire à cette criminalité liée aux espèces sauvages. Et c’est à cela que répond l’organisation du présent atelier de formation, qui s’appuie sur la Cites. Le but de la rencontre, comme l’a rappelé le directeur général adjoint des forêts et de la faune, le colonel Jérôme Aké, est de consolider les compétences des participants en ce qui concerne la mise en œuvre des obligations des pays parties en matière de Cites. Mais également favoriser la coopération des organismes en charge de l’application de la loi et de la protection des ressources naturelles au sein des pays et créer des synergies d’actions entre les différents pays participants.

L’organisation de l’atelier bénéficie de l’appui financier et technique du Programme sur la biodiversité et le changement climatique en Afrique de l’Ouest (Wa Bicc), l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid) et l’Ong Born Free Usa qui se montre très active dans la facilitation de la mise en œuvre de la Cites.

Adoptée en 1973, la convention Cites a pour but de veiller à ce que le commerce international des animaux et des plantes sauvages, ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent. Cette convention passe nécessairement par l’adoption et la mise en œuvre de mesures juridiques spécifiques au sein des Etats, ainsi que par l’organisation d’actions concertées entre les Etats parties.

FAUSTIN EHOUMAN