A l’occasion mémoration de l’édition 2017 de la journée des veuves, la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndhci) a organisé vendredi 23 juin à son siège à Cocody, une rencontre sur le thème : « Les droits de la veuve en Côte d’Ivoire ».

Pour Traoré Wodjo Fini, vice-président de la Cndhci, «ce n’est pas parce qu’une femme a perdu son mari qu’elle devrait perdre ses droits, bien au contraire ». Il a assuré ces veuves de l’engagement de son institution à jouer sa partition pour préserver leurs droits. Aimée Zebeyoux, présidente de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (Afjci), la conférencière, s’est prononcée sur la situation de la veuve en Côte d’Ivoire.

Selon elle, certes de nombreux textes juridiques permettent à ces dernières de bénéficier des droits qui leur sont dévolus, mais les difficultés liées aux pesanteurs socioculturelles et aux préjugés constituent un véritable frein à l’épanouissement des veuves.

C’est pourquoi, elle a invité les autorités à se pencher sur la question de l’âge et réviser les textes de sorte que la veuve puisse bénéficier automatiquement de tous ses droits, dès le décès de son mari et vice versa.

Notons qu’au terme de cette commémoration, chacune de ces veuves a eu droit à des présents de la part de la Cndhci. Visiblement heureuses, elles ont marqué leur reconnaissance à la Cndhci pour avoir initié cette rencontre.

BROU PRESTHONE

Infos : Service Communication