Projet E-commune à Marcory: Les agents de recensement peinent sur le terrain

Projet E-commune à Marcory: Les agents de recensement peinent sur le terrain

Projet E-commune à Marcory: Les agents de recensement peinent sur le terrain

Dans le cadre du projet E-commune, les agents chargés de recenser les habitations et activités socio-économiques rattachées directement ou non aux lots de la commune d'Abidjan-Marcory ont débuté leurs activités. Mais sur le terrain, ils se heurtent aux populations qui refusent de collaborer.

"Pendant nos tournées de recensement dans les quartiers, certaines personnes exigent de l'argent avant de nous fournir les renseignements. D'autres tiennent des propos durs à l'endroit du maire", a témoigné un jeune agent qui a requis l'anonymat. "La plupart des personnes hostiles à nos activités redoutent de voir leurs taxes communales ou leurs impôts augmenter à l'issue de nos travaux", a-t-il encore fait remarquer. "Les commerçants refusent de donner aux agents leurs noms et de montrer les reçus des taxes qu'ils payent".

Comme ce témoin, les mêmes difficultés sont évoquées par la plupart de ces agents recenseurs. "Certains opérateurs économiques dénoncent la faible médiatisation de  ces journées de recensement", ont-ils rapporté.

Dans le cadre du projet E-commune, le Comité national de télédétection et d'information géographique (Cntig) en collaboration avec la commune de Marcory a formé une équipe de 45 jeunes issus de ladite commune pour recenser les opérateurs économiques et les habitations. Depuis le 28 septembre dernier, et ce pendant un mois, ces jeunes, repartis en trois groupes vont de maison en maison à l’aide d'une cartographie et d’un questionnaire.

Isabelle Somian
isabelle.somian@fratmat.info
Infos: Marie Ange Akpa (Stagiaire)