Pollution atmosphérique: Une stratégie pour améliorer la qualité de l’air à Abidjan

Pollution atmosphérique: Une stratégie pour améliorer la qualité de l’air à Abidjan

Pollution atmosphérique: Une stratégie pour améliorer la qualité de l’air à Abidjan

  Loin d’être une simple vue de l’esprit, la dégradation de la qualité de l’air à Abidjan est une réalité. Elle nécessite par conséquent la mise en place d’un dispositif  cohérent, permanent et performant de mesures, de rapportage et vérification des émissions et de suivi de la qualité de l’air pour renseigner régulièrement les cadres internationaux de rapportage des émissions de polluants climatiques.

C’est ce qui ressort d’un atelier organisé,  le 8 novembre par la Direction générale de l’environnement et de la prévention des risques dans ses locaux de Cocody- Riviera 3 ; atelier qui a vu la participation de plusieurs acteurs spécialisés dans les questions environnementales et des organisations de la société civile. Aboua Moise, chef de cabinet, représentant le Pr Séka Séka, ministre de l’Environnement et du développement durable a fait savoir à l’ouverture des travaux que, la problématique de la qualité de l’air est de plus en plus prise en compte dans les politiques nationales.

Et c’est justement pour cette raison, poursuit-il, que le ministère de l'Environnement et du développement durable, a décidé de mettre en place un mécanisme de suivi de la qualité de l’air en vue d’améliorer substantiellement les conditions de vie des populations. Des consultations ont ainsi eu lieu et un plan de réponse a été élaboré en collaboration avec des experts. Cet atelier a donc été l’occasion d’échanges autour de la stratégie à mettre en œuvre pour améliorer la qualité de l’air à Abidjan. Une stratégie au sein de laquelle le transfert de technologies figure en pole position.

Et à ce propos, Libass Ba, directeur adjoint de Enda Energie n’a pas manqué de souligner qu’en matière de lutte contre les changements climatiques en Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire constitue le fer de lance dans le transfert de technologies. Il s’est donc dit confiant quant à une appropriation de cette stratégie par les décideurs politiques, partenaires techniques et financiers ainsi que la société civile. Pour sa part, Abdel Karim Traoré, représentant la Côte d’Ivoire au Centre et Réseau des Technologies Climatiques,  il est revenu sur la nécessité d’une prise de conscience générale à propos des changements climatiques et des actions à mener pour en atténuer les effets et s’y adapter.

Pour rappel, c’est en novembre 1994 que la Côte d’Ivoire s’est engagée dans la convention-cadre des Nations Unies (1992) qui met en place le mécanisme de technologies climatiques ayant pour bras opérationnel le Centre et Réseau des Technologies Climatiques.

FRANCIS KOUAME