Plaisir féminin: Les causes de blocage

Plaisir féminin: Les causes de blocage

Plaisir féminin: Les causes de blocage

Les blocages sexuels féminins, syndromes très courants dont souffre un bon nombre de femmes (parfois sans le savoir) sont de véritables freins à une vie amoureuse épanouie.

On entend très souvent des femmes se plaindre d’absence de désir, de sécheresse vaginale, de ressentir des douleurs pendant les rapports sexuels, ce qui conduit généralement à l’appréhension de l’acte voire même carrément un blocage.

Tout comme le désir, le plaisir tient parfois à un fil et malgré tous nos efforts, certaines causes sont plus profondes et si une femme souffre d’insuffisance de lubrification, de vaginisme ou de dyspareunie, le rapport sexuel peut se transformer en véritable épreuve ou même en mission impossible. Apprenons donc à identifier ces symptômes afin de mieux les traiter.


L’insuffisance de lubrification naturelle

La lubrification féminine qui est l’équivalent de l’érection chez les hommes est la manifestation et la conséquence de l’excitation. Le vagin naturellement humide s’humidifie encore davantage sous l’effet de l’excitation afin de permettre au pénis des va-et-vient confortables, qui n’irritent pas la muqueuse. Sous l’effet de l’excitation, les parois vaginales se couvrent d’une sécrétion, plus ou moins abondante selon les femmes. Plusieurs causes peuvent être à l’origine de l’absence de lubrification : une infection ou une inflammation génitale, les suites d’un accouchement, les séquelles d’une opération chirurgicale, une hygiène intime exagérée, ou avec des produits inappropriés, des changements trop fréquents de tampons hygiéniques ou encore l’utilisation d’un préservatif non lubrifié. Il existe également des causes hormonales : l’insuffisance de sécrétion des oestrogènes et des hormones mâles.

Cela se produit notamment au moment de la ménopause ou en cas d’aménorrhée (arrêt des règles). Il faut savoir aussi que des pilules contraceptives agissent directement sur la production de sécrétions vaginales. Il arrive aussi que certaines femmes n’osent pas demander à leur partenaire de respecter leur tempo personnel, et qu’elles acceptent une pénétration sans y être physiologiquement prêtes, ce qui la rend difficile et douloureuse. En cas de manque de lubrification naturelle, l’utilisation d’un gel lubrifiant est conseillée pour faciliter les rapports mais si le trouble perdure, il faut impérativement consulter un gynécologue, qui identifiera la source du problème.


Le vaginisme

C’est une contraction spasmodique et involontaire des muscles du périnée (à travers lesquels passe le vagin), qui rend la pénétration impossible. Loin d’être marginale, cette pathologie représente 10 à 15 % des consultations en sexologie chez les femmes. Il existe deux types de vaginisme : le primaire qui se caractérise par la fermeture totale du vagin à l’approche d’un corps étranger, pénis, doigt ou objet le secondaire qui peut se déclencher après un traumatisme (viol, accouchement, épisiotomie), et s’est mis en place en réaction de défense.

Autre élément récurrent : les femmes vaginiques ont souvent eu des mères trop protectrices, voire intrusives. Se fermer à l’autre est donc chez elles devenu un réflexe défensif. Cependant, certains vaginismes apparaissent comme sélectifs : la pénétration est possible avec certains hommes, mais pas avec d’autres.

Si vous constatez un de ces symptômes, n’attendez plus et allez consulter un sexologue. Bien que taboue, cette maladie n’est ni honteuse, ni une malédiction et se soigne très bien. Le sexologue vous apprendra à vous décontracter, nerveusement et musculairement, à accueillir et identifier vos émotions, et à vous familiariser avec cette partie de votre corps, pour que le cerveau l’intègre.


La dyspareunie

C’est la douleur qui apparaît au moment de la pénétration. Contrairement au vaginisme, le rapport sexuel est possible mais il est douloureux. Au fil du temps, les rapports s’espacent, car l’appréhension au moment de la pénétration se transforme en évitement puis en refus. La douleur génitale peut se faire sentir à l’entrée du vagin, dans le vagin ou le bas-ventre. A l’entrée du vagin, elle peut être la conséquence d’une infection locale due à un champignon, un trichomonas, mais aussi à un dessèchement des muqueuses (c’est souvent le cas lorsque l’on abuse des produits d’hygiène intime), une opération chirurgicale ou une infection urinaire. Les infections les plus fréquentes sont occasionnées par un déséquilibre de la flore vaginale. Rougeurs, écoulements, gêne ou démangeaisons en sont les symptômes courants. L’inflammation devient chronique quand la flore qui entretient la muqueuse a disparu, éradiquée par les traitements. Les tissus deviennent alors fragiles et douloureux au moindre frottement.

L’endométriose

Parfois la douleur à la pénétration se fait sentir dans le bas-ventre. C’est souvent le cas après un accouchement difficile au cours duquel un ligament de soutien de l’utérus s’est déchiré. Cela peut aussi être dû à l’inflammation des trompes, à un kyste de l’ovaire ou à une endométriose. Cette dernière est une pathologie méconnue de la plupart des femmes qui apparaît généralement entre 25 et 45 ans. Elle se traduit par la prolifération et la migration de fragments de la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Ces fragments vont se nicher sur les trompes, la vessie ou encore le rectum. Cette affection bénigne (non cancéreuse) se manifeste par des douleurs - parfois insupportables - provoquées à chaque coup du pénis contre le col ou les ligaments utérins.

Par Jongena

Lovestore. « Les Secrets de Jong’ena »

2 Plateaux, Rue des jardins, Galerie Sainte-Cécile,

Tel : +225 09629107. www.jongena.com

Femme d'Afrique