Pesticides: Des Journalistes instruits sur les conséquences d’une mauvaise utilisation

Pesticides: Des Journalistes instruits sur les conséquences d’une mauvaise utilisation

Pesticides: Des Journalistes instruits sur les conséquences d’une mauvaise utilisation

« Je ne savais pas qu’une mauvaise utilisation des pesticides en faisait un poison pour l’homme en provoquant des maladies (le diabète, le cancer, la maladie de pakiston) ou en tuant autant que d’autres maladies. J’ai été aussi choqué de constater que certains pêcheurs ivoiriens utilisent des pesticides illégaux pour tuer les poissons. Ou que les aulacodes (agoutis) aux gros ventres qu’on voit partout dans les marchés, sont tués par des pesticides contrefaits, non homologués, utilisés par des chasseurs... », a constaté un journaliste ivoirien.

Comme lui, la plupart des journalistes ont fait ce constat  le mardi 9 mai, à Abidjan-Plateau, à l'hôtel Ibis, à l’issue des  « Journées d’information des journalistes, blogueurs web et community manager sur le Projet de gestion des pesticides obsolètes et déchets associés en Côte d’Ivoire (Progep-Ci) ». Une formation initiée par le ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural avec l’appui de la Banque mondiale.

Son objectif, renforcer les capacités des professionnels de la presse en vue d’amener ceux-ci à mieux  sensibiliser les populations à la nouvelle politique des gouvernants en rapport avec la gestion de ces produits qui sont vendus et régulièrement utilisés par les agriculteurs sur l’ensemble du territoire.

Ce projet d’une durée de 5 ans vise à améliorer la gestion de ces produits par le gouvernement et d’autres acteurs intervenant dans l’importation, la fabrication, l’utilisation, l’entreposage et l’élimination des pesticides, a pour sa part précisé M. Kouadio Georges,
coordonnateur du Progep-Ci et représentant de la ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable, Anne Désirée Ouloto.

Quant à M. Silué Gneneyeri, ingénieur agronome  et directeur  de la protection des végétaux, du contrôle et de la qualité au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, « les pesticides sont exactement comme des médicaments à la pharmacie. Ils font des dégâts. Mais, si on les utilise correctement, ils peuvent être bénéfiques... C’est une nécessité. Mais une mauvaise utilisation en fait un poison », a-t-il résumé.

Réparties en trois phases, la première partie de la formation a enregistré la participation des journalistes de la presse écrite et en ligne (Fraternité Matin, Fratmat.info, Émergence  économique, Notre Voie, le Mandat, le Patriote, le Nouveau Réveil...)

Démarrée le 9 mai, cette formation s’est achevée le 11 mai à Abidjan.


Isabelle Somian
Isabelle.somian@fratmat.info

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