Oka Séraphin (dircab du ministère de la Fonction publique): ‘’Pas de place pour la fraude’’

Oka Séraphin, directeur de cabinet du ministère de la Fonction publique.
Oka Séraphin, directeur de cabinet du ministère de la Fonction publique.
Oka Su00e9raphin, directeur de cabinet du ministu00e8re de la Fonction publique.

Oka Séraphin (dircab du ministère de la Fonction publique): ‘’Pas de place pour la fraude’’

Quelles leçons tirez-vous des premières compositions des concours administratifs de 2018 qui ont eu lieu le week-end dernier ?

C’est la prise de conscience des candidats qui ont composé dans la sérénité et qui sont venus de manière générale à l’heure dans les centres visités à Abidjan. La sécurité est au rendez-vous pour veiller sur les uns et les autres. La direction des concours a fourni de gros efforts pour arriver à ce résultat.

Peut-on parler de crédibilité des évaluations ?

Les concours sont crédibles. Car de l’inscription à la proclamation, tout se fait en ligne ou par ordinateur assisté. La délibération ne se fait pas avec des personnes connues d’avance. Juste après cette opération, les résultats seront proclamés. Ce sont les plus méritants qui seront récompensés de leurs efforts en novembre.

Ceux qui vont vers des personnes malveillantes perdent leur temps. Par ailleurs, il y a une célérité dans le traitement des actes administratifs. Concernant les premiers mandatements, il n’y a plus de lenteur pour toucher le rappel de salaire des nouveaux fonctionnaires. Plus de dossiers de retraités en retard à notre niveau.

Sous l’autorité du ministre de la Fonction publique, le général Issa Coulibaly, j’invite les Ivoiriens à extirper de leur esprit l’idée d’intervention ou de réseau. Les candidats n’ont pas d’argent à donner à une tierce personne. Il faut que les parents nous aident à éviter la voie de la facilité en voulant s’attacher les services de réseaux qui existeraient. Nous ne voulons pas que des cas nous soient soumis.

Quelles perspectives pour les autres étapes des concours qui se dérouleront à Abidjan et à l’intérieur du pays jusqu’à la fin du mois de septembre ?

La transparence ! Le ministre a donné le ton en faisant la promotion du mérite, et aujourd’hui les acteurs sont à l’œuvre. Il y a plusieurs ministères qui jouent leur partition, à savoir la défense, de l’intérieur, l’éducation nationale, l’enseignement technique et de la formation professionnelle, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et des observateurs en dépêchant des agents pour participer à la réussite de l’organisation des évaluations.

Les choses ont véritablement changé. Il faut être au cœur de l’organisation pour mieux apprécier. Des efforts sont faits et des mécanismes ont été mis en place pour lutter contre la fraude. Le ministre a défini une politique qui concourt à la transparence dans tout le processus des concours.

Des mécanismes ont permis de mettre en déroute un réseau de fraudeurs l’an dernier.

Près de 2000 candidats sur une liste n’ont pas réussi à passer entre les mailles de nos filets. Cela montre que la machine fonctionne bien et augure de perspectives heureuses.

Propos recueillis par
CHRISTIAN DALLET