Maintien des jeunes filles à l’école : L’approche multisectorielle de la Côte d’Ivoire présentée à Dakar

Maintien des jeunes filles à l’école : L’approche multisectorielle de la Côte d’Ivoire présentée à Dakar

Un Panel qui a réuni  les sept pays membres du Swedd mais aussi ceux qui ont manifesté leur volonté d’intégrer le projet notamment le Cameroun, la Gambie,  le Sénégal…

De l’exposé des ministres présents (Sénégal, Gambie, Niger et Tchad) et des représentants des autres pays participants, l’on peut retenir que tous sont confrontés aux mêmes défis : comment tirer profit du dividende démographique et comment maintenir  les jeunes filles à l’école.

S’agissant du cas particulier de la Côte d’Ivoire, l’Etat a opté pour une approche multisectorielle. En ce qui concerne singulièrement la question de l’autonomisation des femmes, la Ministre Mariatou Koné a égrené la panoplie d’actions menées par le Gouvernement  « En Côte d’Ivoire nous avons les filets sociaux productifs mis en œuvre par mon ministère qui consiste à octroyer aux ménages les plus vulnérables, une allocation trimestrielle de 36 000 FCFA que nous avons étendus à 100 000 ménages contre 50 000 dans la première phase.

Nous avons aussi, la Couverture Maladie Universelle, plusieurs  fonds au profit des femmes notamment le  Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) de la Première Dame Dominique Ouattara et bien d’autres outils logés dans des ministères en vue de permettre à la femme ivoirienne de s’affirmer économiquement et socialement », a-t-elle expliqué.

Selon le Professeur Mariatou Koné, investir dans la femme, c’est investir dans le développement, c’est lutter contre la pauvreté. D’où sa satisfaction  que ses préoccupations soit au cœur d’un rencontre de  haut niveau.

A côté de ces mesures, il y a ce qui est fait spécifiquement pour maintenir la jeune fille à l’école, citées pêle-mêle par la Ministre Mariatou Koné. Ce sont la scolarisation obligatoire de tous les enfants de 6 à 16 ans, la création d'espaces, le soutien scolaire au profit des jeunes filles vulnérables,  la professionnalisation de certains métiers ainsi que  la distribution de repas chauds et équilibrés à plus d’un million de rationnaires dans les 5688 cantines des établissements primaires selon les chiffres du Ministère de l’Education nationale.

Source : ministère en charge de la Solidarité