L’Aïd El Fitr/Cheick Boikari Fofana: "Que chacun travaille pour une élection apaisée"

La célébration de la fête du Ramadan ou encore l’Aïd-el Fitr, ce vendredi 17 juillet, par la communauté musulmane, a donné, entre autres, lieu à une véritable interpellation des jeunes musulmans sur leur comportement, des hommes politiques sur le devenir de la nation.

Lors de son sermon à la mosquée d’Aghien, sis à Angré, après avoir indiqué que ce jour qui marque la fête de la rupture du jeûne est un jour de récompense, le président du Conseil supérieur des imams (Cosim) a affirmé que celui qui a observé le jeûne, est sorti victorieux d'une épreuve spirituelle.

La situation sociopolitique n'a pas laissé l'homme religieux indifférent. A cette occasion, le guide de la communauté musulmane a réitéré, à quelques trois mois de la présidentielle d'octobre 2015, son appel à la classe politique ivoirienne et à la société civile.

"Que chacun travaille pour une élection apaisée en Côte d'Ivoire. Notre objectif commun doit être la survie de la nation. Prenons notre responsabilité", a déclaré le président du Cosim. Poursuivant, il a invoqué le Tout-Puissant pour qu'il épargne la Côte d'Ivoire des bruits de bottes et des coups de canon. "Toutes les dispositions doivent être prises dans ce sens", a-t-il insisté.

Aux jeunes, Cheick Aymar Boikari Fofana a demandé de se ressaisir, suite au relâchement des mœurs qui, selon lui, a pris des proportions démesurées. "La nation compte sur vous, car vous êtes la colonne vertébrale de notre pays", leur a-t-il dit.

S'agissant de la violence attribuée à l'Islam, il a affirmé que cette religion prône la concertation tout en rejetant toute forme de violence. "La coexistence pacifique, la paix doivent être des éléments qui embellissent notre société", a-t-il souligné.

CHEICKNA D. SALIF
salifou.dabou@fratmat.info