Cette rencontre à laquelle ont pris part les partenaires institutionnels, techniques et financiers de l’Anader pour le Palp, a mis en lumière les acquis du Palp de 2005 à 2016. Le programme, grâce à une subvention du gouvernement américain à travers le Cdc/Pepfar, a permis à l’Anader de mettre en œuvre à l’échelle nationale un dispositif spécifique de lutte contre le Vih/Sida en milieu rural.

L’initiative, au dire du Dr Jean-Pierre Kouassi, directeur-coordonnateur du Palp/Anader, « a permis de dépister 131 330 personnes et de diagnostiquer plus de 6000 séropositifs. Elle a apporté un appui à la distribution des antirétroviraux (Arv) dans les zones d’intervention ».  Et ce, par une approche participative et en s’appuyant sur des comités locaux de développement et des leaders communautaires.

C’est d’ailleurs sur la base des résultats  obtenus par le premier Palp que l’Anader sollicite de ses partenaires un accompagnement accru pour la pérennisation du volet 2 du programme. Une étude menée, à cet effet, a recommandé d’autres appuis en matière de gestion  programmatique et financière, y compris la rédaction et/ou la révision  de documents techniques (gouvernance et planification. Le renforcement des capacités  de gestion administrative, technique et financière  de l’équipe en charge de la lutte contre les pandémies a également été préconisé.

Le plan stratégique du Palp/Anader a été validé au terme de la rencontre en présence de Kouamé Brou, président du conseil d’administration de l’Anader, du directeur général, Sidiki Cissé, et du Dr Françoise Kadja, qui représentait le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.

GERMAIN GABO