Lutte contre le sida à Fratmat: "Grâce aux ARV, on vit longtemps", estime Dr. Kouamé

Le comité de lutte contre le Sida de Fraternité Matin a organisé une conférence dans les locaux de ladite entreprise
Le comité de lutte contre le Sida de Fraternité Matin a organisé une conférence dans les locaux de ladite entreprise
Le comitu00e9 de lutte contre le Sida de Fraternitu00e9 Matin a organisu00e9 une confu00e9rence dans les locaux de ladite entreprise

Lutte contre le sida à Fratmat: "Grâce aux ARV, on vit longtemps", estime Dr. Kouamé

Lutte contre le sida  à Fratmat: "Grâce aux ARV, on vit longtemps", estime Dr. Kouamé

En prélude à la célébration de la journée mondiale du Sida qui se déroule chaque 1er décembre,  le Groupe  Fraternité matin en collaboration avec l’Ong Ruban rouge CI a organisé, ce vendredi 29 novembre, à son siège à Abidjan-Adjamé, une conférence sur le thème: « Vih/Sida, la vie continue: Vivre sainement avec la maladie ». A cette occasion, Dr. Kouamé Emmanuel N’guetta, formateur national en prise en charge des personnes vivant (Pv) avec le Sida dans le District d'Abobo-Est et conférencier du jour, a annoncé une bonne nouvelle aux malades.

« Aujourd’hui, quand on a le virus,on peut vivre longtemps et  assisté à l’enterrement  des gens  qui ne sont pas  infectés par le virus », s’est voulu rassurant Dr. Kouamé. Avant d'insister
sur l’observation d’une hygiène de vie stricte qui consiste à la prise régulière des anti-retro viraux à vie,  à observer  un équilibre entre le travail et le repos, et à vivre sainement.

Mais avant toutes ces suggestions, il  a fait un exposé  sur les origines du Vih/Sida découvert en 1985 en Côte d’Ivoire. Alors que les premiers cas avaient été découverts en 1981 aux Etats-Unis. En 1985,  les tests sérologiques  pour établir les premiers diagnostics dans le pays,1987, il y a eu la création du Pnls (Programme national de lutte  contre le sida). Et la décentralisation des activités de prise en charge des malades en 2004…

Il ressort de ses explications que le taux de prévalence du Vih/Sida en Côte d’Ivoire est en légère baisse. De 4,7% en 2005, il est estimé à 3,5% en 2013. Ce progrès qui est en partie dû aux effets positifs de la décentralisation des activités de prise en charge des malades du sida, ont un effet positif également sur l’espérance de vie en Côte d’Ivoire. « De 1955 à 1985, l’espérance de vie était comprise entre 39 à 53 ans.Mais de 1985 à 2000, elle a chuté à 40 ans à cause des méfaits du sida… »

Aujourd’hui, l’espérance de vie a réamorcé une croissance du fait des progrès réalisés dans la lutte, a-t-il assuré. « Le sida qui avait le visage hideux de la mort dans les années 1980, se présente aujourd’huiavec l’image de la vie. Car, l’on peut être porteur du virus et mettre au mondedes enfants  saints… ».


Isabelle Somian
isabelle.somian@fratmat.info