Lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus : Près de 500 femmes dépistées à Gonzagueville

Lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus : Près de 500 femmes dépistées à Gonzagueville

Pour cette étape, c’est la commune de Port-Bouet précisément le quartier de  Gonzagueville qui a abrité l’évènement.La campagne de sensibilisation s’est déroulée ce samedi 21 septembre 2019 au Centre de santé urbain. Et ce sont près de 500 femmes qui ont pu connaitre leur statut.

Au cours de cette journée, des conseils pratiques ont été donnés à ces dernières sur ces cancers qui endeuillent des familles. Amien Dominique, conseillé municipal, a, au nom du maire Emou sylvestre,  remercié la fondation et ses partenaires notamment la Brvm, l’Aibef, etc. pour cette initiative « grandeur nature » et a prié pour que se poursuive cette action sociale en faveur des femmes.

Dr Waota Tidiane, directrice du centre de santé urbain de Gonzagueville, a également salué ses hôtes pour cette campagne de sensibilisation et de dépistage. Pour elle, cette initiative apporte une bouffée d’oxygène et cadre avec la politique du ministère de la santé. La directrice a déploré le faible taux de dépistage sur son centre. Selon elle, en 2018, ce sont près de 324 femmes qui se sont fait dépister.

Quant à madame Kanga Eugénie,  représentant la présidente de la Fondation des femmes sunamites en action, elle a présenté un bilan à mi-parcours des actions menées sur le terrain. Selon elle, ce sont plus de 3000 femmes qui ont été dépistées au cours de cette année. C’est pourquoi avant la fin de cette caravane qui a sillonné de nombreuses villes et communes d’Abidjan, elle est satisfaite du bilan dit elle « positif ». Madame Kanga, a, une fois de plus insisté sur le fait qu’il faut se faire dépister et  faire fi des préjugés pour sauver des vies. « Vaut mieux agir que de réagir face à ce tueur silencieux », insiste-t-elle.

Des femmes qui ont pu bénéficier de cette séance de dépistage se sont exprimées. Koné Mariam et N’Guessan Martine se sont dites  heureuses de connaitre leur statut, de se savoir saines. Martine a affirmé avoir eu très peur de faire le dépistage à cause des préjugés, idem pour Koné Mariam qui a souligné qu’elle a eu plusieurs occasions sans toutefois pourvoir emboiter le pas aux autres femmes. « C’est l’ignorance qui tue », aussi invite-t-elle ses sœurs à suivre son exemple.

Par ailleurs, une autre campagne de sensibilisation et de dépistage gratuite est prévue à Cocody le 12 octobre. Et un diner gala de bienfaisance qui aura lieu le 26 octobre prochain mettra un terme à cette caravane.

Marie-Ange AKPA