Le Resdedho-CI pour une élection apaisée

Le Resdedho-CI pour une élection apaisée

Divo: Le Resdedho-CI pour une élection apaisée

Le réseau des chrétiens pour la démocratie et les droits de l'homme de Côte d'Ivoire (Resdedho-CI) a organisé  le jeudi 2 juillet au centre culturel de Divo une conférence publique sur le thème: « Une élection sans effusion de sang en Côte d'Ivoire, soit un ambassadeur de la paix ».

A cette occasion l'Apôtre Djéré Kodjo Albert Antoine, président des églises évangéliques de Divo a indiqué qu'avec l'amour on peut faire une élection sans effusion de sang Avant d'ajouter:" Nous devons nous atteler à la paix et au pardon. Si je n'ai pas gagné les élections, je dois reconnaître ma défaite. Car, c'est dieu qui donne le pouvoir.il ne faut pas gagner à tout prix. Il faut éviter ce qui va créer la division. Evitons de provoquer son adversaire après la proclamation des résultats et les commentaires pour accuser l'adversaire de fraude », a-t-il conseillé.

Pour lui, si les autorités administratives, religieuses, politiques et les chefs de village et de communautés ont la foi, nous ferons une élection apaisée et sans effusion de sang. Quant au porte-parole de la chefferie traditionnelle du département de Divo , Ablé Philippe, il a fait savoir que l'élection n'est pas la guerre. Et que nous devons tous nous réconcilier, nous pardonner pour le renouveau de la Côte d'Ivoire et être un ambassadeur de la paix.

Le représentant du préfet de région, Koré Serge a indiqué que les hommes politiques sont les vecteurs de la violence. Cette rencontre, pour lui, est une occasion de prévenir les violences électorales. « Nous avons le devoir de préserver la paix et de détruire ce que nous n'avons pas construit. Ici, on mélange politique et religion. Il ne faut pas se cacher derrière une capelle religieuse pour faire la politique », a-t-il indiqué.

Il a ensuite invité les populations  à tenir des propos allant dans le sens de la paix, de la réconciliation et de la cohésion sociale. Et qu'on n'est pas obligé d'être d'accord. Mais, soutient-il, il faut accepter nos différences. C'est par des  prières pour une élection apaisée et une remise de diplôme aux autorités qu'a pris fin cette cérémonie.

Soumaila Bakayoko

Correspondant régional