Josiane Abinan: "Le planning familial, un choix indispensable pour une vie équilibrée"
Josiane Abinan: Le planning familial, un choix indispensable pour une vie équilibrée
A la voir, on lui donnerait dix ans de moins que son âge. Âgée de 37 ans, Mme Abinan, née Tanoh Josiane est chef du service Tic au Groupe Fraternité Matin et mère de quatre enfants. Après avoir expérimenté le calvaire qui précède une grossesse rapprochée, elle a encore en mémoire cette période difficile de sa vie. « Il m’a fallu alors, concilier les rôles de nourrice, femme enceinte, femme mariée et chef d’entreprise » a-t-elle déploré. Avant de se dire, bien placée pour égrener les avantages liés à la pratique d’une méthode contraceptive. Portrait.
Le choix de la méthode contraceptive
Après l’usage sans succès de la pilule et du stérilet, j’ai opté pour la méthode injectable qui me réussit depuis plus de huit mois. Ladite méthode me permet d’être prête pour avoir le troisième bébé. Là, j’ai observé, volontairement, six mois avant sa naissance.
Les avantages
Contrairement aux deux premières méthodes, Mme Abinan dit être entièrement satisfaite de la méthode injectable, depuis septembre 2014, parce-qu’elle lui a permis de ne plus avoir de menstrues. Surtout que ces périodes étaient « hyper-douloureuses ». Cette méthode, non seulement la soulage, mais encore la protège sur de longs termes (une protection sur deux pour trois mois).
Les inconvénients
Après ses deux premiers accouchements, elle a utilisé un stérilet, pendant deux ans. Mais, les nombreuses contre-indications médicamenteuses, et une infection vaginale contractée, après une année et demie d’utilisation, ont entrainé son désintéressement. Bien avant, elle a essayé la pilule. Cette méthode avait quelques effets secondaires sur sa physionomie (prise de poids). Elle a dû arrêter, pour la méthode injectable. Et ce, après l’accouchement de son troisième enfant.
Suggestions
Souvent le manque d’informations ou le fait de penser que la contraception est coûteuse, freine certaines femmes. Surtout celles qui sont analphabètes. Il faudrait que les services en charge du planning familial multiplient les séances de sensibilisation. Ainsi, les femmes des couches sociales défavorisées pourront de plus en plus fréquenter les centres de santé ou les hôpitaux appropriés, afin de rencontrer des spécialistes. Il y a plusieurs propositions, l’éventail est vraiment très large en matière de méthodes contraceptives. En fonction de leurs attentes, elles pourront être mieux conseillées. Toute chose qui leur permettra d’éviter les grossesses indésirées.
Témoignage
Après quatre enfants, à 37 ans, on me dit que je ne fais pas mon âge. Il faut pouvoir associer aux différentes maternités, la gestion de son organisme. A la réalité, aujourd’hui, jusqu’à 50 ans, on est encore mère et femme. Il ne faut pas que l’organisme se relâche ou soit épuisé du fait des grossesses rapprochées ou non désirées.
Isabelle Somian
Isabelle.somian@fratmat.info