Gendarmerie: L'intégration des femmes, un processus "irréversible"

Une vue des participants à l'atelier sur l'intégration des femmes à la gendarmerie
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Gendarmerie: L'intégration des femmes, un processus "irréversible"

Intégration des femmes à la gendarmerie: Un processus irréversible

Ouvert le 25 mars à Abidjan-Plateau, l’atelier initié par le Conseil national de sécurité (Cns), avec l’appui technique de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), en vue de l'intégration des femmes à la gendarmerie, s’est achevé le mardi 26 mars.

Au terme des deux journées de travaux, les participants sont unanimes que le processus d’intégration de la femme à la gendarmerie nationale est un processus irréversible. Aussi, l’atelier préconise-t-il en urgence l'élaboration de textes de loi en vue de la prise en compte de la politique du genre.

Les participants recommandent, en outre, l’augmentation des budgets de formation en tenant compte des besoins exprimés par les structures techniques et les priorités gouvernementales. Ainsin, au niveau des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), il a été proposé une mobilisation de ressources financières pour la sensibilisation et la définition d’une stratégie d’incitation et d’intéressement des jeunes femmes dont le taux est aujourd’hui estimé à 20%, ainsi que la vulgarisation des documents de contrôle.

Jean Claude Malan, secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité (Cns) qui présidait la cérémonie, a salué les participants de cet atelier. Avant d’indiquer que la Côte d’Ivoire ne saurait achever sa modernisation sans la réforme de son système sécuritaire. Et le colonel Banti, représentant le ministre chargé de la Défense de renchérir: « le processus des femmes dans l’armée et la gendarmerie est irréversible. Mais il faut se donner les moyens d’y parvenir progressivement ».

Pour le secrétaire adjoint de l’Onuci, le général Arnauld Antoine Akodjènoui, son organisation s’engage à soutenir les autorités ivoiriennes à traduire dans les actes, les conclusions de cet atelier qui entre le cadre de la sécurité et la protection des populations. Il soutient, toutefois, que c’est le lieu de sensibiliser les populations pour qu’on arrive très rapidement à la mise en œuvre des textes de  loi.

Eugène YAO
eugene.yao@fratmat.info