Inondation: "Des sites de relocalisation existent pour les victimes", assure Kili Fiacre
Inondation: "Des sites de relocalisation existent pour les victimes", assure Kili Fiacre
« Des sites de relocalisation existent dans toutes les communes pour accueillir les victimes de l’inondation », a annoncé le général Kili Fiacre, directeur général de l’Office national de la protection civile (Onpc).
Selon lui, « les mairies ont toutes les listes des sites identifiés. Ce sont des établissements recevant du public, des écoles, des hôtels, prêts à recevoir les victimes. Elles ont été impliquées dans cette campagne de sensibilisation pour éviter à la Côte d’Ivoire les scènes que nous voyons aujourd’hui ».
Le directeur général de l’Onpc a tenu ses propos le jeudi 19 juin, à 20h (heure locale) sur les antennes de la première chaîne de la Radiodiffusion télévision ivoirienne consécutivement à l’impact négatif des pluies diluviennes qui s'abattent sur le District d’Abidjan et surtout, les pertes en vie humaine que cela a occasionné dans les quartiers précaires.
Le général Kili Fiacre est revenu sur le bilan des morts pour la seule journée du jeudi. « Le bilan est triste. Attécoubé paie un lourd tribut en cette période des saisons de pluie… Depuis hier (mercredi: Ndlr) il pleut sur Abidjan. Ces pluies qui ont débuté mercredi après-midi, ont causé de nombreux dégâts. Des rues ont été endommagées, des habitations inondées, beaucoup de biens matériels abîmés. Et surtout ce qu’il fallait déplorer des morts. Attécoubé a enregistré27 blessés et 6 morts. Cocody en a enregistré 6, si on compte les deux qui sont décédés à Bingerville. C’est un total de 12 morts enregistrés en une seule journée. Dans ce mois de juin, nous sommes à 23 morts suite aux inondations. Trop, c’est trop ! »
Par ailleurs, il a insisté sur le rôle du programme du Plan d’organisation des secours (plan Orsec). « Au nom du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, nous étions sur le terrain pour porter du secours aux populations. Le bilan aurait été plus lourd si nous n’avions pas apporté les secours ce jour-là ».
Isabelle Somian
Isabelle.somian@fratmat.info