Humanitaire :  Les hommes et femmes dévoués à la cause des enfants honorés

Les travailleurs humanitaires étaient à l’honneur le 5 mai dernier. Dans le prolongement de la fête du travail, le forum des Ong et associations d’aide à l’enfance en difficulté a organisé la deuxième édition de la cérémonie d’hommage à leur intention au village S.O.S. d’Abobo.

A cette occasion, Koffi Kouamé Boitenin, président de cette faitière, a indiqué que l’objectif de cette célébration est d’exprimer une reconnaissance publique à ces femmes et hommes qui œuvrent à la défense des droits des enfants et à leur bien-être. Il était donc question, d’abord, d’honorer leurs devanciers dont les actions ont inspiré la vocation de plus d’un et surtout sensibiliser et motiver ceux qui sont encore à l’ouvrage. Il était également question de remercier tous les partenaires qui apportent leurs appuis techniques et financiers à ces travailleurs humanitaires dans leurs missions de protection de l’enfant.

Koffi Kouamé Boitenin a plaidé auprès des partenaires financiers pour une modification de la clé de répartition des fonds qui sont alloués à ses Ong et autres associations. Il demande que les 25% qui leur sont concédé soient revus à la hausse afin qu’elles puissent, à leur tour, mieux rétribuer leur personnel et de les sortir de la précarité.

Le président du forum a promis aux membres de poursuivre sa politique de renforcement des capacités techniques des travailleurs humanitaires en s’appuyant sur des partenariats. En outre, il entend aider ces structures à mieux se professionnaliser. A ce niveau, la chaire Unesco a été invitée à présenter les formations à coût réduit dont peuvent bénéficier tous les travailleurs humanitaires.

Les deux temps forts de cette célébration ont été un tournoi de football et une cérémonie de décoration d’anciens travailleurs humanitaires, mais également certains qui sont encore en activité.

L’édition 2018 de la célébration du travailleur humanitaire a été parrainée par la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire.

T. Sinzé