Homosexualité:"On ne va pas copier des lois par mimétisme", Selon Guillaume Soro

Guillaume Soro, le président ivoirien de l'Assemblée nationale
Guillaume Soro, le président ivoirien de l'Assemblée nationale
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Homosexualité:"On ne va pas copier des lois par mimétisme", Selon Guillaume Soro

Homosexualité: "On ne va pas copier des lois par mimétisme", Selon Guillaume Soro

Le président ivoirien de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro et son homologue du Sénégal, Moustapha Niasse étaient ce 13 juillet les invités des Grands rendez-vous de Fraternité Matin.  Au cours de cette rencontre-échange qui s'est tenue à Abidjan Plateau, dans la salle de la Rotonde de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro a donné son avis quant à l'adoption des textes en faveur ou pas du mariage pour tous en Côte d'Ivoire.

"Si dans d’autres pays, ils adoptent des lois qui leurs conviennent, pour le moment chez nous, ici, nous avons la loi que le peuple de Côte d’Ivoire veut. Et on ne va pas copier par mimétisme des lois. Nous sommes adultes, responsables. Cinquante ans d’indépendance, nous avons notre histoire à suivre", a tranché Guillaume Soro.

Dans son argumentation, le président de l'Assemblée nationale a dit soutenir sur ce sujet les positions de deux chefs d’États africains. "Je reprends la réponse du président de la république du Sénégal Macky  Sall, et même la réponse du président ivoirien Alassane Ouattara. Pendant sa tournée au nord du pays (dans le District des Savanes),  le chef de l’État a été clair sur la question de l’homosexualité. "Ils ont juste dit que  la « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà ».

La constitution d’un pays, selon le président du parlement ivoirien est "la loi fondamentale dans un État. Elle est tellement intime au peuple. Cette loi est tellement liée au peuple que normalement quand on prend la constitution d’un pays, on doit pouvoir y lire toute son histoire et traverser même des siècles dans la constitution".

Quand on prend la constitution d’un pays, a-t-il souligné "on doit pouvoir y retrouver l'histoire du pays. On doit pouvoir savoir que l’article 35, c’est après telle guerre que cet  article a été changé. L’article 11, c’est après tel évènement critique  dans le pays qu’il a été changé. Parce que c’est le peuple qui façonne son histoire. Et la constitution est façonnée telle que le peuple le souhaite», a-t-il jugé.

Isabelle Somian

isabelle.somian@fratmat.info