Hommage : Les Ivoiriennes célèbrent Dominique Ouattara à New York

Hommage : Les Ivoiriennes célèbrent Dominique Ouattara à New York

« Grâce aux actions inlassables de madame la Première dame de Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien enregistre un taux assez élevé de présence féminine et dans toutes les différentes couches socio-professionnelles…La Première dame a fait de la défense des droits des enfants son cheval de bataille…Elle s’est battue  afin que la place de l’enfant soit sur les bancs de l’école et non dans les champs de café et de cacao. Pour joindre l’acte à la parole, elle offre chaque année des kits scolaires à de milliers d’élèves afin qu’ils ne manquent de rien dans leur parcours scolaire ».

Autant d’actions de Dominique Ouattara qui ont convaincu les Ivoiriennes regroupées au sein de l’Afi pour lui consacrer ci cette journée du vendredi 21 septembre. C’est à dessein que Clémentine Guéi, la présidente de l’Afi-Usa et ses sœurs ont choisi cette date pour célébrer la Première Dame.

En effet, les Nations unies ont décrété le 21 septembre, journée internationale de la paix  qui est observée chaque année, partout dans le monde. « Nous nous inscrivons dans la dynamique de la paix et nous la souhaitons pour notre pays la Côte d’Ivoire. Nous avons choisi cette date 21 septembre, journée de la paix pour honorer la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara en reconnaissance de son dévouement exceptionnel à la promotion de la paix et de l’action sociale », ajoute la présidente de l’Afi-Usa.

Elles sont venues par délégations, de tous les États de l’Amérique pour prendre part à cette cérémonie d’hommage à Dominique Ouattara. C’est le cas par exemple de Mariam Bakayoko, déléguée Pdci, venue de Nord Caroline.

Pour la présidente de l’Afi-Usa, « il faut rendre à César ce qui est à César ». Car, la Première Dame Dominique Ouattara est celle qui a suscité la mise en place de cette association des femmes ivoiriennes, lors de son passage, en 2012, à Washington Dc. Elle a lancé un appel à l’union, au regroupement des femmes en vue de se constituer une force, un bras séculier au service du développement de la Côte d’Ivoire. « …Pour sa genèse, l’Afi est née suite à l’historique appel  lancé lors de son passage à Washington, en 2012, demandant à ses filles et sœurs de se mettre ensemble pour être plus fortes. D’où l’hommage que ses filles et sœurs lui rendent aujourd’hui », justifie-t-elle.

Outre les actions menées en faveur de la protection des enfants, l’Afi-Usa ne manque pas de saluer les engagements de Dominique Ouattara en vue de l’autonomisation des femmes ivoiriennes. Ce, à travers la création du Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (Fafci) avec la bagatelle de 10 milliards de Fcfa. Ce fonds, faut-il le rappeler a permis à plus de 140000 femmes tant du milieu urbain que rural  à être des entrepreneures par l’acquisition de matériels de production et de transformation des denrées alimentaires.  S’inscrivant dans la dynamique de leur marraine qui a toujours déclaré que la Côte d’Ivoire ne peut aller à l’émergence sans une contribution accrue des femmes, Clémentine Guéi et les membres de l’Afi-Usa ont pris l’engagement de cultiver et promouvoir l’union, la solidarité et faciliter l’intégration de celles qui arrivent nouvellement sur le territoire américain. Présente à la cérémonie, l’association ‘’Deniba’’-USA a décerné un diplôme d’honneur à la Première Dame de Côte d’Ivoire comme récompense de son leadership dans l’humanitaire et en reconnaissance de son dévouement exceptionnel à la promotion de la culture et de l’entreprenariat de la femme africaine. Diaby Makani, professeur à l’université d’Atlanta a été désignée pour remettre ce diplôme d’honneur à  Annick Josiane Capet Bakou, Consule générale de la Côte d’Ivoire à New York, qui représentait la Première Dame. Transmettant les félicitations de Dominique Ouattara à ses filleules, l’ambassadeur Josiane Capet Bakou a dit ne pas être surprise de cet honneur fait à une « dame qui n’a jamais cessé à œuvre à l’amélioration des conditions de vie des femmes et des enfants ». C’est pourquoi, en son nom, elle a fait un don substantielle de 5000 dollars, soit un peu plus de 2, 5 millions de Fcfa à l’Afi-Usa. La cérémonie a été rehaussée par la présence effective de Inza Camara, délégué général du bureau économique de la Côte d’Ivoire aux Usa, Canada et Mexico.

La prestation du groupe de danse de l’ivoirien Yahya Kamaté et des artistes vivant aux Usa a davantage coloré la fête et la salle bien décorée aux couleurs et étoffes traditionnelles ivoiriennes par  Fatima Wattara-Ehoura, 22 ans, étudiante en Master en Business marketing, à New Jersey City University.

GERMAINE BONI, envoyée spéciale à New York