Hadj 2013 : La direction générale des Cultes dresse le bilan de la dernière édition

« La page du hadj approximatif est tournée », a déclaré Bamba Cheick Daniel, directeur de cabinet, représentant le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. C’était hier, à la Direction générale de Cultes aux Deux Plateau. A l’ouverture du séminaire bilan du hadj passé. Le directeur de cabinet a rappelé la phrase du Président  Alassane Ouattara, en déclarant : « Je n’accepterai pas que l’on retienne que quand je suis au pouvoir que le hadj a été un échec », a-t-il insisté. Il a félicité tous les acteurs du processus du hadj depuis le commissariat du hadj, aux opérateurs privés et tous les autres acteurs étatiques et non étatiques qui ont contribué à apporter de la valeur ajoutée à la toute dernière édition du voyage en terre sainte, qui a connu un franc succès. Il s’est félicité, en outre, du fait qu’il n’y a plus une grande mainmise du gouvernement sur l’organisation du hadj. Les acteurs arrivent à tirer leur épingle du jeu, en déroulant eux-mêmes les activités inhérentes à une bonne réussite. Le représentant d’Hamed Bakayoko s’est réjoui que les autorités saoudiennes aient adressé des vives félicitations à la Côte d’Ivoire, pour ses performances.

 La Guinée a été interdite de hadj cette année, en raison de l’épidémie du hadj. Interrogé sur cette question, le directeur de cabinet n’a pas souhaité commenter cette «affaire intérieure à deux Etats ». Mais a dit sa compassion à la Guinée, cet état frères dont les musulmans risquent de ne pas effectuer le 5^e pilier de l’Islam en 2014, si d’aventure il n’y a pas de souplesse ou de flexibilité, quant à l’application de la mesure saoudienne. 

El hadj Vassiriki Touré, représentant Cheick Al Aïma Boikary Fofana, président du Conseil supérieur des imams et guide spirituel de l’islam en Côte d’Ivoire a noté trois grands objectifs. Notamment, la sauvegarde des intérêts des pèlerins, la cohésion des musulmans et l’image de la Côte d’Ivoire comme des acquis du dernier hadj ayant permis de « stabiliser le système d’organisation de ce voyage en terre sainte ». Pour lui, des efforts doivent être faits en vue de rechercher la transparence, pour transmettre aux uns et aux autres un esprit d’équipe et d’humilité. Et de conclure que tout n’est pas de changer ou de maintenir des hommes à la tête du processus, mais, il faut le régénérer.

Bamba Messamba, directeur général des Cultes et Dr Cissé Losséni, commissaire du hadj ont tous réitéré leur volonté d’aller de l’avant, en relevant les insuffisances du hadj passé, pour réussir l’édition à venir. Le séminaire prend fin aujourd’hui.

Cissé Mamadou