Grève des taxis: Pas encore de solutions

Grève des taxis: Pas encore de solutions

Grève des taxis: Pas encore de solutions

Depuis trois jours que durent la grève des taxis compteurs dans la ville d’Abidjan, rien ne semble se définir, du moins officiellement entre les acteurs du secteur et leur ministère de tutelle pour trouver une solution à cette situation. En attendant c'est le calvaire qui continue pour les usagers.

Ce mercredi matin, dans les différentes gares de la commune de Yopougon, l'on constate l’absence des taxis compteurs. Les chauffeurs de ces véhicules campent toujours sur leurs positions. « Si rien n’est fait pour revoir le cas des véhicules banalisés, nous maintiendrons notre mot d’ordre de grève », a martelé Drissa O., chauffeur de taxi compteur à Yopougon. Pour lui, cette situation peut trouver une solution si les autorités respectent leur « promesse ».

Même si des tractations souterraines se font entre les autorités de tutelle et les chauffeurs, rien n’a visiblement changé. Ce sont les véhicules banalisés, les mis en cause, qui s’activent à desservir les différents quartiers. Ils sont aidés dans cette tâche par les minicars communément appelés "gbaka", dans les gares d’Adjamé (Edipresse, Liberté, Renault).

« En tout cas, j’arrive maintenant en retard au travail malgré le recours aux voitures banalisées. Car, elles sont en nombre insuffisant. Il faut que les autorités et les chauffeurs trouvent un terrain d’entente », dit Séa Hilaire, un usager.

Alors qu’à la veille du débrayage, le président de la coordination des gares routières, Touré Adama, avait annoncé sur les antennes de la Rti1 la suspension de cette grève. Nombreux sont les usagers qui ont été surpris par le maintien de la grève, le lendemain.

La grève des chauffeurs de taxis, pour s’insurger contre le phénomène des voitures banalisés, continue.


Kamagaté Issouf

issouf.kamagate@fratmat.info