Grève dans les universités: Gnamien Konan invite les enseignants au dialogue

Grève dans les universités: Gnamien Konan invite les enseignants au dialogue

Grève dans les universités: Gnamien Konan invite les enseignants au dialogue

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan, a lancé un appel aux enseignants et chercheurs des universités, instituts de recherche et grandes écoles publiques réunis au sein de la Coordination nationale des enseignants et chercheurs (Cnec) à la « table de concertationet de négociation ». Ce, en vue de trouver une issue à leurs différentes revendications.

Il s’exprimait ce mercredi 7 janvier dans un entretien accordé à la radio des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci-Fm).

Gnamien Konan a souligné à l’endroit des grévistes qu’il est plus que nécessaire de « travailler à la restauration de la crédibilité des universités et grandes écoles de Côte d’Ivoire qui ont déjà trop souffert de la crise post-électorale, les entraînant à deux années de fermeture ».

Il les a également invités au respect de la loi numéro 571 du 11 septembre 1992 régissant la grève. Laquelle stipule, selon lui, que « pour aller à la grève, il faut négocier d’abord avec son chef de service. Ensuite le ministre de tutelle et après, le ministre la Fonction publique et de la Réforme administrative. Et en dernier ressort, le Premier ministre ». Et d’ajouter: « si après ces étapes, on n’est pas satisfait, on dépose alors un préavis de grève. Et ce n’est que six jours après qu’on la déclenche ».

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a donc déploré le fait que toutes ces étapes n’aient pas été respectées.

Pour étayer ses propos, il a indiqué: « j’ai eu une rencontre le vendredi 2 janvier dernier avec le syndicat des  enseignants-chercheurs, pendant trois heures d’horloge. Nous avons conclu de nous revoir le jeudi 8 janvier pour valider l’évaluation financière et la simplifier, pour une meilleure lisibilité du gouvernement. Mais, il n’ont même pas attendu que ce jeudi arrive pour aller à la grève ».

Notons que les revendications des enseignants-chercheurs portent sur cinq points essentiels. Notamment: le paiement des arriérés de salaire au titre de la grille particulière de 2009; l’application des nouveaux taux horaires signés avec le ministre d’alors; la revalorisation de la prime de recherche qui devrait être payée trimestriellement; la fourniture ininterrompue d’électricité sur le périmètre de l’université; l’équipement des salles des Travaux pratiques (Tp) et laboratoires en matériel didactique.

Narcisse Angan
narcisse.angan@fratmat.info