Grève des enseignants: Les autorités de Bouaké rassurent sur la sécurité et invitent à la reprise des cours

Grève des enseignants: Les autorités de Bouaké rassurent sur la sécurité et invitent à la reprise des cours

Les autorités préfectorales et sécuritaires de Bouaké ont rencontré le monde éducatif le samedi 2 mars 2019, au Palais du carnaval de Bouaké. A cet effet, Katou Boni Francis, secrétaire général 1 de la préfecture de Bouaké, représentant Tuo Fozié, préfet de la région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké et le commissaire principal, Maxime Mobio, préfet de police de la région de Gbêkê, ont rassuré sur la sécurité des personnes et des biens par les forces de l’ordre. Ils ont par la même occasion invité les enseignants à reprendre les cours dès ce lundi.

« Nous ne sommes pas venus ici pour polémiquer », a déclaré d’entrée le secrétaire général 1 de la préfecture de Bouaké. Avant d’ajouter: « nous sommes venus vous dire, tout simplement, de reprendre les cours, au nom des plus hautes autorités du pays qui nous ont mandatés ».

Katou Boni Francis a également mis en garde les grévistes. « Tous ceux qui viendront perturber les cours seront arrêtés et traités comme de vulgaires bandits », a-t-il prévenu.

Au cours des échanges, des responsables d’établissements, des enseignants et des élèves qui sont intervenus, ont évoqué la question de la sécurité. Pour certains, lorsqu’ils se sont engagés à la reprise des cours, ils ont été soit menacés, soit molestés par ceux qui tenaient à poursuivre la grève. Par contre, d’autres sont venus trouvés leurs établissements fermés.

Face à ces grévistes, le préfet de police de la région de Gbêkê, Maxime Mobio, a indiqué que des dispositions sécuritaires ont été prises pour que la reprise des cours soit effective. « Nous n’allons pas rentrer dans les détails, mais sachez que les directions régionales et les différents établissements scolaires seront sécurisés jusqu’à ce qu’aucune menace ne vienne perturber les cours dans les jours, semaines et mois à venir », a-t-il fait savoir.

Quant aux parents d’élèves à travers les Coges, femmes et chefs de communautés, ils ont invité les syndicats à suspendre la grève, tout en reprenant langue avec les autorités afin que les revendications puissent trouver solutions dans un dialogue républicain.

Charles Kazony
Correspondant régional