Gratuité ciblée des soins : Des structures sanitaires exigent le respect de la décision du Chef de l’Etat

Gratuité ciblée des soins : Des structures sanitaires exigent le respect de la décision du Chef de l’Etat

Gratuité ciblée des soins : Des structures sanitaires exigent le respect de la décision du Chef de l’Etat

L’ambiance n’est pas du tout bonne en cette période de fin d’année 2017, dans les Etablissements de santé communautaires (Escom) de Côte d’Ivoire. Dans une déclaration dont Fratmat.info a reçu copie, ces fédérations exigent de l’Etat, une redevance de plus de deux (2) milliards de FCFA. Selon eux, les structures sanitaires croulent sous le poids des dettes.

Il s’agit du reversement des cotisations de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), le paiement des primes du personnel, l’entretien des locaux, le renouvellement des plateaux techniques, le paiement au comptant des médicaments, et le paiement des factures des fournisseurs. Devant cet état de fait, les fédérations des établissements de santé communautaires réclament le paiement intégral de leur dû dans un bref délai.

Dans le cas contraire, ils seront dans l’obligation d’arrêter l’application de la gratuité ciblée des soins. Aussi, envisagent-ils de projeter une marche pour faire entendre leur voix. « Nous interpellons encore une fois notre ministre de tutelle pour faire respecter les décisions du Président de la République », ont-ils martelés.

Rappelons que c’est en 2011, que le Président de la République Alassane Ouattara a instauré la gratuité ciblée des soins dans les établissements de santé communautaires pour aider l’Etat dans sa politique sanitaire.

Les structures de santé communautaires ont fait de cette mesure du gouvernement, leur cheval de bataille. Depuis lors, seulement deux (2) millions de FCFA ont été versés à chaque structure sanitaire qui devait percevoir  quatre-vingt millions (80. 000.000) de FCFA. Somme jugée insignifiante au regard des dépenses des Escom. Et pourtant l’Etat a décaissé récemment de l’argent pour payer les dettes intérieures.

Source : Sercom CSC