Genre à la police nationale: Les pionnières honorées
Ces femmes pionnières sont, entre autres, Oulaï Ivonne, commissaire divisionnaire de police ; les capitaines de police à la retraite, Yébouet épouse Assouman Amoin Jeannette, Soumahoro Nalidjata. Elles étaient, en cette circonstance, accompagnées par la directrice générale adjointe chargée de la police judiciaire, le commissaire divisionnaire major de police Kambilé épouse Palé Elie.
Cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de la célébration des premières femmes policières , première édition. La marraine de cet événement, la ministre Euphraise Yao, Conseillère à la Présidence de la République, chargée du genre, a dit sa joie d’être parmi ces femmes pionnières qui ont donné leur vie à la police pendant de nombreuses années de service. Elle a aussi rappelé que la promotion du genre est l’une des priorités du gouvernement. Cette politique a donné des résultats très satisfaisants.
« La Côte d’Ivoire a agi avec promptitude en incluant les deux sexes dans sa politique du genre dans les corps d’élite, notamment avec aujourd’hui l’engagement des femmes à la gendarmerie. Dans l’armée, nous avons des femmes inscrites à l’EMPT de Bingerville et qui participent effectivement à toutes les prises de décisions. C’est pourquoi, je vous invite à vous inscrire davantage dans la valorisation des compendiums des compétences féminines », a conseillé Euphrasie Yao.
Par ailleurs, selon elle, la lutte contre les violences basées sur le genre est un moyen pour aboutir à l’autonomisation de la femme et apporter la paix. « Cependant, beaucoup d’efforts restent à fournir », dit-elle. Et pour y parvenir, il faut plus de moyens nécessaires afin de rehausser les 13,30 % de taux de représentativité des femmes à la police, comme mentionné par la coordonnatrice du bureau genre, le capitaine de police Kpidi Hortense de la direction générale de la police nationale.
Le directeur général de la police nationale, le contrôleur général de police, Kouyaté Youssouf, a rappelé que le recrutement des premières femmes à la police s’est effectué en 1987. Il a traduit sa gratitude aux partenaires au développement, notamment le PNUD, la JICA, pour leur soutien constant et leur appui dans le cadre de la promotion du genre. Surtout que leur appui a permis à la police de traiter plus de 2000 cas de violence physique sur les femmes, à en croire Euphrasie Yao.
Germaine Boni
(Info : D.A)