"Génération Avenir": La Friedrich-Ebert veut bâtir un modèle de jeunesse en Côte d'Ivoire

Le Représentant Résident de la Fondation Friedrich-Ebert Stiftung, Martin Johr, a rappelé, ce mercredi 7 octobre 2015, que le programme « Génération Avenir » (Genav) illustre au mieux l’intérêt que la Friedrich-Ebert-Stiftung porte à la cause de la jeunesse ivoirienne. C’était, à Abidjan-Attoban, à l’occasion de l’atelier de clôture dudit programme marqué par la remise des diplômes des participants.

Débuté le 21 mars dernier, de nombreux jeunes ivoiriens ont reçu six mois de formations qualifiées, par Ignacio Olabarrieta, représentant le président du Centre international pour le développement du droit (Cidd), de « pari sur la génération à venir ». Car, ces jeunes gens ont été formés, a-t-il dit, au leadership pour relever des défis. Aussi leur a-t-il conseillé de ne jamais se dire qu'on est suffisamment formé. D’où l’importance de la formation continue. M. Olabarietta a, par ailleurs, rappelé que c’est en 2005 qu’a commencé ce programme de formation dédiée aux jeunes ivoiriens suite à un accord entre la Friedrich-Ebert-Stiftung et le Cidd.

Selon Martin Johr, le programme Genav pour les jeunes leaders « vise à fournir à ceux-ci une plate-forme de réflexion ». A l’en croire, cette plate-forme « transcende leurs sphères politiques pour les aider à construire, à mieux appréhender les défis liés à leur condition de jeunes ». La Friedrich-Ebert-Stiftung entend ainsi faire mieux comprendre à ces derniers les grandes préoccupations de leur temps. Ce qui leur permettra de mieux se positionner et jouer leur rôle en tant qu’acteurs de développement, a insisté M. Johr.

Une conférence intitulée « Enjeux et défis de l’engagement politique de la jeunesse dans la construction d’une démocratie » et animée par le Dr Bah Mahier Jules Michel, a également marqué cet atelier de clôture.

Selon lui, la jeunesse en tant que ressource est un atout pour la Côte d’Ivoire, car, elle constitue plus de 77% de la population. « Malheureusement le constat qui est fait est que cette jeunesse capitalise peu son potentiel et ses atouts parce qu’elle reste encore marginalisée, peu éduquée et souvent mal orientée », avait souligné un peu plutôt M. Johr.

Après avoir expliqué aux jeunes qu’ils constituent une ressource de nivellement de la société, Dr Bah a exhorté ceux-ci à ne pas être des acteurs passifs. Insistant sur leur socialisation, il a lancé: « vous ne devez pas vous laisser instrumentaliser ».

CHEICKNA D. Salif
salifou.dabou@fratmat.info