Fête du travail: Koné Mamadou exhorte ses collaborateurs à plus d’efficacité

Le président du Conseil constitutionnel, Koné Mamadou, a échangé, ce jeudi 30 avril 2015, avec ses collaborateurs sur le rôle que leur institution doit jouer dans la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. C'était au siège de ladite institution dans le cadre des préparatifs de la fête du travail.

« Nous sommes venus célébrer le travail.  Aujourd'hui, c’est dans les mœurs et on ne retient que l’aspect festif, le côté qui nous permet de ne pas aller au travail, de se reposer mais il faut ajouter à cela qu’on se repose le premier mai pour célébrer un événement important.  La fête du travail est l’aboutissement d’un long combat syndical qui a permis aux travailleurs d’obtenir un certain nombre d’acquis, notamment la division de la journée en 3, les 3/8 »,  a rappelé le président Koné Mamadou.

C'est pourquoi, il a exhorté ces derniers à méditer sur ce qui a conduit les travailleurs à ce niveau. « Vous devez retenir qu’avant de fêter, vous devez le mériter. Il faut avoir bien travaillé pour mériter cette fête ».

En ce qui  concerne  le Conseil constitutionnel, cette année, il a indiqué que leur  travail sera d’organiser le contentieux électoral. « C’est une année électorale, ce n’est pas une année banale et il nous appartiendra de bien travailler pour mériter notre prochaine fête de travail. »

Pour lui, il faudrait qu'ils aient tous à l’esprit que la guerre que nous avons connue et qui a fait plus de 3000 morts, est partie du Conseil constitutionnel. C’est pourquoi, il les a invités à faire correctement leur travail afin d’éviter d’en arriver là encore.

« Le travail que nous avons à faire, c’est de réussir les élections. C’est à ce prix que nous allons nous réconcilier avec le peuple de Côte d'Ivoire », a dit Koné Mamadou. Avant d'ajouter que le meilleur pain qu'ils auront à offrir aux Ivoiriens, sera de bien jouer leur partition dans les élections, de réussir à mettre le pays sur le chemin de la normalité. « Ce que nous avons actuellement est une apparence de normalité. A mon sens, la normalité reviendra définitivement le jour où il y aura une passation de charge entre un Président de la République sortant et un autre entrant. Cela n’a jamais été le cas et si vous interrogez notre histoire, vous verrez que c’est cela la triste réalité », a-t-il déploré.

Pour ce qui est de l’ambiance interne au Conseil constitutionnel, il a souhaité qu’il n y ait pas de complexe d’infériorité ni de supériorité. « Nous sommes tous importants et il faut que chacun joue sa partition afin que nous donnions à notre société une symphonie parfaite. Faites correctement votre travail car chaque fois que vous allez faire la fête du travail du 1er mai, il faudrait qu’à l’issu d’un examen de conscience, vous soyez contents et fiers de vous », a-t-il conclu.

Ouattara Ouakaltio
Correspondant communal