Fête du 1^er mai à Bouaké: Aka Konin dénonce des grèves qui s’apparentent au banditisme

Les travailleurs de Bouaké se sont mobilisés, à travers les centrales syndicales que sont l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci), l’Humanisme et l’Union nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Unatrci) pour célébrer dans l’allégresse la fête de travail, le 1^er mai.

Après un défilé impressionnant, les travailleurs habillés en uniforme selon leur centrale syndicale ou leur corporation se sont retrouvés à la préfecture où les attentaient les autorités avec à leur tête, Konin Aka, préfet de la région du Gbêkê, préfet du département de Bouaké.

Face aux travailleurs à qui il a rendu un vibrant hommage pour leur dévouement au travail, le représentant du Chef de l’Etat dans la région n’a pas manqué de leur tenir un langage de vérité. Surtout quand il a évoqué la grève qui secoue depuis quelque temps l’école ivoirienne. « Notre loi fondamentale reconnaît la grève à tout travailleur. Mais sa mise en œuvre obéit à des règles », a-t-il rappelé. Et d’inviter tous les travailleurs à mettre fin à ces mouvements d’humeur qui s’apparentent, a-t-il dit, au terrorisme et au banditisme. « Où tous les moyens sont bons pour atteindre nos objectifs », a-t-il dénoncé.

Cependant, il a promis transmettre à qui de droit les doléances des travailleurs non sans leur rappeler les efforts déployés par l’État pour améliorer leurs conditions de vie. Notamment, s’agissant du coût élevé de la vie, il a révélé qu’un plan stratégique a été mis en place en vue de réduire la pauvreté. Au niveau du chômage des jeunes, a-t-il poursuivi, le gouvernement a créé, en conseil des ministres, l’Agence nationale de l’insertion et de l’emploi des jeunes dénommé « Agence emploi-jeunes » et dans le domaine de la sécurité, il a informé du redéploiement du Ccdo, cette unité qui lutte contre le grand banditisme.

Auparavant, les travailleurs à travers leurs centrales ont émis des doléances, à savoir faire renaître l’usine de Gonfreville, au respect du Smig par tous les employeurs en passant par la déclaration de tous les travailleurs à la Cnps.

CHARLES KAZONY
CORRESPONDANT REGIONAL