Fête de 1^er mai: La FESACI salue les efforts du gouvernement

A l’instar des travailleurs du monde entier, la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (Fesaci) a organisé une journée commémorative du 1^er mai à son siège,  ce vendredi 1^er mai, à Abidjan-Cocody, autour du thème: « Que l’émergence à l’horizon 2020 soit un facteur de développement pour les entreprises et les travailleurs ».

Une occasion pour le colonel Traoré Dohia Mamadou, secrétaire général de cette centrale syndicale, de saluer les actions entreprises par le gouvernement pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs de Côte d’Ivoire. « Il y a moins d’un mois, à la demande de la Primature, nous avons évalué l’ensemble des cahiers de revendications de l’année écoulée et nous avons trouvé des motifs de satisfaction », a-t-il dit.

Il a rappelé que l’année 2014 a connu des actifs assez perceptibles pour le monde du travail. « 38 000 fonctionnaires et agents de l’Etat  ont bénéficié du déblocage des salaires avec effet financier. Dans le secteur privé, la mesure de revalorisation du Smig  a conduit  à la refonte de toutes les grilles de salaire avec à la clef  l’élaboration d’un nouveau code de travail. Au plan social,  des mesures d’allègement de la vie chère et du bien-être des Ivoiriens marquées par la réduction des barrages routiers qui a un impact positif sur les coûts des denrées alimentaires,la mise en œuvre progressive de la Couverture maladie universelle (Cmu). Au niveau des actions de développement, il y a eu la construction et l’inauguration de plusieurs infrastructures (ponts, écoles, hôpitaux », a-t-il relevé.

Mais pour la Fesaci, malgré ces avancées, beaucoup restent à faire. Notamment,  la lutte contre la cherté de la vie avec pour corollaire la mendicité, la prostitution, la criminalité, la cybercriminalité, le phénomène des « microbes » et  le chômage des jeunes. Au niveau  de la lutte syndicale à proprement dit, il y a l’équation du Smag qui reste en souffrance au niveau de l’agro-industrie,  cinq promotions de jeunes formés au métier de la mer (marine marchande) qui n’ont jamais embarqué.

Au titre de l’école ivoirienne et du secteur de la santé qui connaissent des remous en ce moment, la Fesaci a saisi l’opportunité pour demander l’implication personnelle du Chef de l’Etat sur ces questions pour que des solutions consensuelles soient trouvées.

Au nom du ministre d’État, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de Formation professionnelle, Assi Gilbert a traduit la solidarité du gouvernement à cette centrale syndicale au coursde cette journée. Avant d’indiquer que le gouvernement ivoirien attache du prixà la promotion des droits fondamentaux dont le droit syndical et le droit de la négociation collective.

Eugène YAO
eugene.yao@fratmat.info