Formation professionnelle : Le Fdfp partage son expérience au Burkina Faso

Formation professionnelle : Le Fdfp partage son expérience au Burkina Faso

Le Fonds de développement de la formation professionnelle (Fdfp), membre de ce réseau, était représenté par une délégation conduite par son secrétaire  général, Ange-Leonid Barry Battesti. Qui, sur invitation de ses pairs, a eu à partager l’expérience de son entreprise sur «  la procédure d’habilitation des organismes de formation au Fdfp ».

 

Ce fut l’occasion pour le secrétaire général du Fdfp, de faire un tour d’horizon sur le fonctionnement de sa structure et surtout, de partager sa vison pour la redynamisation du Fdfp depuis sa nomination en avril 2019.

 

Il a souligné que la procédure d’habilitation met en exergue un ensemble d’activités clés, qui permettent d’avoir comme données de sortie, des organismes de formation justifiant d’une présomption de compétence dans les domaines souhaités.  « La procédure d’habilitation obéit à une approche factuelle et, est documentée, avec notamment, une analyse du dossier de demande, un contrôle de conformité », a-t-il noté.

 

Ajoutant que la question de la pertinence de l’offre de formation professionnelle continue (FPC) et de son adéquation aux besoins de l’économie se pose avec acuité. « En effet, dira-t-il, tandis que le nombre d’organismes de formation habilités par le FDFP s’accroit chaque année, la demande en formation est tout aussi variée et pertinente… Il appartient donc, au FDFP, en tant que dispositif de financement de la FPC, d’affirmer pleinement son rôle d’interface entre demandeurs et offreurs de formation en s’assurant de la qualité des prestations des organismes de formation ».

 

Selon le secrétaire général du Fdfp, c’est pour obéir à cet objectif d’amélioration continue de l’offre de formation que la procédure d’habilitation des organismes de formation au FDFP répond aux sept principes du Management de la Qualité.

 

A propos du Management des relations avec les parties intéressées, Ange-Leonid Barry-Battesti a indiqué que pour réussir sa mission, le FDFP interagit avec son environnement dans une dynamique de prise en compte constante des intérêts des différents acteurs (Etat, Patronat autres partenaires, les organismes de Formation) pour garantir la pérennité du dispositif.

 

« Dans la mise en œuvre de la procédure habilitation, le FDFP veille au respect des principes du Management de la Qualité : Notamment, l’Orientation Client, le Leadership, l’implication du personnel. « Dans la mise en œuvre du processus d’habilitation le personnel joue un rôle primordial depuis la demande d’habilitation jusqu’à la séance d’information aux organismes de formation qui mobilise l’ensemble des entités du FDFP », a-t-il poursuivi.

 

Et d’ajouter : « Guidé par le principe d’amélioration continue, le FDFP dans sa mission de financement de la formation encourage les organismes de formation à améliorer la qualité de leur offre de service. C’est pour s’en assurer que le renouvellement de l’habilitation est obligatoire après un an. Aussi, les autres activités du FDFP (Suivi Evaluation des actions et projets de formation, conditions de recevabilité des plans de formation…) concourent à garantir ce principe ».  Il a aussi noté que sa structure jouit d’une légitimité particulière à poser la question de la pertinence et de la qualité de l’offre de formation professionnelle continue.

 

« Il apparait donc important pour le FDFP d’affirmer son leadership en s’inscrivant dans une démarche globale de management de la qualité afin d’assurer la certification du processus. D’où sa volonté de conduire à terme son projet de qualification de l'offre de formation à travers la professionnalisation des organismes de formation et de faire aboutir plusieurs chantiers visant l’amélioration de ses performances », a-t-il souligné.

A propos du Rafpro

Créé en septembre 2006 à Cotonou (Bénin) avec l’appui du Bureau International du Travail (BIT), le réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle compte actuellement douze (12) Institutions et Fonds et couvre onze (11) pays africains dont huit (8) relèvent de la sous-région ouest-africaine et trois (3) appartiennent à la sous-région Afrique centrale. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Centrafrique, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Tchad, et du Togo.

 

Organisée par le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) du Burkina Faso, cette 11e Assemblée générale du Rafpro avait pour but principal de passer en revue les activités menées au cours de l’année précédente, d’examiner celles prévues au titre de l’année en cours et de statuer sur des questions diverses en lien avec le fonctionnement et les perspectives. La cérémonie était placée sous le haut patronage du Premier Ministre burkinabé, Christophe Joseph Marie Dabiré, chef du Gouvernement et sous la présidence du Ministre Salifo Tiemtoré de la Jeunesse et de la Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes.

CASIMIR DJEZOU