Faits divers: Un manœuvre tue son collègue et se suicide

C’est avec un fusil du genre que Kofi Jean a ouvert le feu
C’est avec un fusil du genre que Kofi Jean a ouvert le feu
Cu2019est avec un fusil du genre que Kofi Jean a ouvert le feu

Faits divers: Un manœuvre tue son collègue et se suicide

Faits divers: Un manœuvre tue son collègue et se suicide

Un drame a été enregistré le 17 juin dernier, dans un campement de la sous-préfecture d’Ebilassokro (47 km au sud-est d’Abengourou). Un manœuvre a assassiné l’un de ses collègues avant de se donner lui-même la mort. Les raisons du drame restent encore méconnues.

Selon les personnes interrogées sur place, Kofi Jean, manœuvre d’origine togolaise d’une trentaine d’années, réside dans un campement situé à une dizaine de kilomètres d’Ebilassokro. Dans le campement en question, vivent également plusieurs autres manœuvres. Le 17 juin dernier, Kofi Jean sollicite le soutien de tous ses pairs pour des travaux champêtres.

Dans un élan de solidarité, tout le monde se rend donc dans le champ de M. Kofi pour les travaux à exécuter. Tout se passe pour le mieux. Jusqu’en milieu d’après-midi, le champ est entièrement nettoyé. On rentre maintenant au campement pour se restaurer. L’ambiance est bonne. Après le repas, chacun retrouve sa case.

C’est à ce moment que Kofi Jean se saisit curieusement de son fusil de calibre 12. Il retrouve le nommé Sawadogo Abou, l’un de ses collègues, âgé lui de 29 ans. A ce dernier qui devise tranquillement avec sa femme, il profère de sérieuses menaces de mort. Que lui reproche-t-il précisément ? M.
Sawadogo n’a pas le temps d’avoir une réponse que M. Kofi Jean ouvre le feu sur lui. Un deuxième coup de feu part ensuite. Mortellement atteint, il s’écroule et rend l’âme les moments qui suivent.

Koffi, quant à lui, prend la fuite. Puis, un peu plus tard l'on entend une autre déflagration dans la forêt environnante. M. Kofi s’est suicidé.

Alertés, les éléments de la brigade de la gendarmerie d’Ebilassokro se sont rendus sur place et ont ouvert une enquête sur ce double drame.


Zéphirin Nango
Correspondant régional