Explosion de la société King Ivoire : Les responsables de l’entreprise confirment deux morts

Explosion de la société King Ivoire : Les responsables de l’entreprise confirment deux morts

Halish Tiwari, gérant de l’entreprise, Vishne Ojha, responsable technique et Rita Tharakan, responsable financière accompagné de Somé Dendy, membre du conseil des avocats de la structure, ont apporté un démenti et fait quelques précisions sur le drame survenu dans la nuit du samedi 2 novembre.

Selon Rita Tharakan qui parlait au nom de l’entreprise, ce sont en tout, deux personnes d’origine indienne, des experts séjournant en Côte d’Ivoire pour des réglages techniques des machines de l’entreprise, qui ont perdu la vie. Ces deux personnes, dont elle a bien voulu taire les noms, sont respectivement décédées le samedi, c’est-à-dire le lendemain de l’explosion, à sept heures et le dimanche (2 jours après le drame).

« Le premier qui n’était vraiment pas brûlé au 3e degré est mort suite à un malaise cardiaque provoqué par le bruit assourdissant produit lorsque le matériel de 4 tonnes suspendu vers le plafond de l’usine est tombé dans la fonte contenant des larves chaudes du fer. Quant au second qui était fortement touché par le contenu de la fonte, il a succombé à ses brûlures le dimanche », précise-t-elle.

Toujours selon elle, c’est au total deux morts et huit blessés qui ont été enregistrés, dont sept Ivoiriens, tous des sous-traitants d’une entreprise partenaire. « Parmi ces Ivoiriens, une personne fortement brûlée est encore internée aux grands brûlés du Chu de Cocody et bénéficie de soins pris en charge par l’entreprise. Les six autres ont regagné leur domicile », fait-elle savoir.

Selon l’avocat de l’entreprise, dès les premières heures qui ont suivi le drame, un détachement du commissariat de Micao a été dépêché sur les lieux pour faire le constat d’usage qui ne mentionne pas de cas de décès, sur le coup, de l’accident, comme l’a mentionné l’auteur de l’article. Il regrette ces propos « diffamatoires » qui visent à mettre en péril les activités de l’entreprise qui emploie cinq cent agents dont deux cent en contrat direct. Pour l’heure, l’entreprise fonctionne sans les services du four qui restent à remplacer.

HERVE ADOU