Excision: "Des enfants encore victimes de cette pratique à Abengourou", selon Gonty Michel

" Il y a l’excision qui est pratiquée par certaines communautés vivant dans la région d’Abengourou" a  témoigné Gonty Michel, directeur régional de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant de la ville d’Abengourou (est de la Côte d'Ivoire). Il a fait cette révélation lors de la récente  commémoration de la journée de l’enfant africain à la salle de la mairie de la ville. L'information  a été rapportée par  l'Agence ivoirienne de presse ce dimanche 23 juin.

Gonty Michel a affirmé que l’excision n’est pas la seule pratique néfaste pratiquée par la population. "Il y a aussi la maltraitance, la non scolarisation des jeunes filles, la non déclaration des enfants à l’Etat civil qui est aussi liée d’une certaine manière à la culture", a-t-il dénoncé. Selon lui, toutes ces pratiques sont «  encore en cours, même si cela n’est pas à une échelle plus large".

Le directeur régional de la solidarité  qui a estimé qu’il reste encore beaucoup à faire pour venir about de l’excision, a sensibilisé les garants de la tradition africaine sur les dangers de ces  agissements.

« Les enfants ont besoin de grandir dans de bonnes conditions pour la préservation de leurs droits », a-t-il insisté.

« Malgré une loi votée en 1998 interdisant cette pratique et de nombreuses initiatives de l'Etat, de la société civile et des agences humanitaires internationales, notamment l'Unicef,  ces 15 dernières années pour l'éradiquer, l'excision reste encore ancrée dans les traditions de certaines régions du pays », a expliqué RFI en 2012.

Isabelle.Somian

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