Enseignement supérieur: 2 596 postes à pourvoir

Ibrahima Cissé Bacongo, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Ibrahima Cissé Bacongo, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
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Enseignement supérieur: 2 596 postes à pourvoir

Lors de ses échanges avec les étudiants ivoiriens de France, le mardi 24 septembre 2013, dans les locaux du Bureau économique de notre ambassade de Côte d’Ivoire à Paris, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Cissé Bacongo, a fait plusieurs annonces dont celle des postes d’enseignants à pourvoir dans nos universités.

Avant que les responsables des associations des étudiants ne prennent la parole pour exposer leurs nombreuses doléances, le ministre Cissé Bacongo a annoncé, d’emblée, que 452 millions de francs Cfa avaient été débloqués par l’Etat au titre du trimestre pour payer les retards de bourses. Une bonne nouvelle qui a non seulement soulagé les concernés mais surtout permis à la rencontre de se dérouler dans des conditions conviviales. Le problème des arriérés de bourses constitue la principale revendication des étudiants.

Pour remédier donc à cette situation, la solution trouvée est  « la bancarisation du paiement des bourses.» Ce qui consisterait, a expliqué le ministre, à remettre à chaque bénéficiaire une carte bancaire créditée du solde de sa bourse. L’étudiant ivoirien, qu’il soit en Côte d’Ivoire ou à l’étranger, sera responsabilisé à gérer son pactole comme il l’entend.

L’annonce phare de cette rencontre a été le besoin urgent de recruter 2596 enseignants principalement dans les filières de Droit et des Sciences économiques pour pallier le déficit dans les universités afin d’atteindre le ratio imposé par l’Unesco. Une demande urgente adressée principalement aux étudiants en fin de cycle. Malheureusement, il se trouve qu’ils sont, eux-mêmes, confrontés à de nombreux problèmes liés à leur rapatriement.

En effet, le solde qui leur est octroyé par l’Etat pour s’acquitter des frais des billets et des bagages, accusent des mois de retard voire des années. Une situation jugée anormale par le ministre qui a promis d’y apporter très rapidement des solutions.

Quant aux autres problèmes académiques brièvement exposés par les étudiants –  montant de l’assurance maladie, l’inscription et autres – le tout a été confiné dans un mémorandum remis à qui de droit. Pour éclairer la lanterne des étudiants, le premier responsable de l’Enseignement supérieur a passé en revue tous les efforts budgétaires consentis par l’Etat pour la réhabilitation des infrastructures et la construction de nouvelles universités à l’intérieur du pays. Il a fait savoir qu’environ 22 milliards de francs Cfa ont été déboursés pour les équipements. A terme, chaque enseignant et étudiant devraient recevoir un ordinateur pour répondre aux nouvelles exigences académiques.

Le ministre Bacongo a profité de cette rencontre avec les étudiants ivoiriens de France pour lever le voile sur la «saine gestion» de son département. « J’ai la conscience tranquille, je peux vous assurer que 5 f n’est pas tombé dans la poche de quelqu’un», a-t-il répondu à ses détracteurs qui font courir les rumeurs les plus folles sur des prétendus détournements dans son ministère.

Clément Yao
Correspondant permanent en France