La cérémonie a eu lieu à l’Université Péléforo Gbon Coulibaly (Upgc) de Korhogo. Elle a été suivie par la première réunion du comité scientifique de ladite institution.

Assane Thiam, qui représentait le Pr Bakayoko-Ly Ramata, a affirmé que cet atelier de lancement couplé avec la première réunion du comité scientifique a pour objet de préparer le démarrage des activités de recherche de l’observatoire de Nambékaha. « L’observatoire de recherche étant un dispositif fédérateur dont la mise en place exige des concertations avec la communauté scientifique, l’atelier servira de cadre pour obtenir l’adhésion de toutes les compétences pour son animation », a-t-il argumenté.

Il a précisé que l’atelier qui réunit les scientifiques, les autorités politiques et administratives concerne le volet 2 du programme Amruge-Ci2 (Appui à la modernisation et à la réforme des universités et grandes écoles). Ce programme, dit-il, a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la pertinence et de la qualité du dispositif d’enseignement supérieur et de recherche, de renforcer les capacités des pôles de compétences de recherche, d’apporter un appui technique à l’écosystème d’innovation et de relancer les partenariats franco-ivoiriens en matière de recherche.

Pour sa part, Adama Coulibaly, président de l’Upgc, a révélé que l’Oren doit apporter des réponses à des questions scientifiques touchant à l’environnement et, en particulier, à l’impact anthropique.

Il a demandé aux enseignant-chercheurs et chercheurs de l’Upgc de rester mobilisés, quoiqu’il arrive, pour « transformer cet essai », avec pour objectif de mettre en exergue la valeur ajoutée que représente l’institution qu’il dirige pour la recherche, en général, et pour la valorisation et le développement durable des zones de savanes soudanaises en particulier. Les travaux de la première réunion du comité scientifique ont pris fin vendredi dernier.

L’observatoire bénéficie d’un financement de l’Afd (Agence française de développement) dans le cadre du C2d (Contrat de désendettement et de développement). Il bénéficie également, pour sa mise en œuvre, de l’accompagnement de l’Ird (Institut de recherche pour le développement).

CHARLES KAZONY
Envoyé spécial à Korhogo